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  • Le travail en immersion est-il toujours un bon choix?

     

    Quand il est question de modification comportementale, plusieurs techniques s'offrent à nous. Et la plus fréquente utilisée est l'immersion. A tord ou à raison?

    Vous avez peur des araignées et je vous en met une sur le bras! Vous venez de comprendre que cette façon de procéder peut avoir des répercussions inattendues. Mais qu'en est-il vraiment?

    Immerger signifie selon le dictionnaire Larousse: plonger entièrement dans quelque chose. En psychologie, il s'agit d'une technique qui vise le changement d'une émotion négative à positive en présentant le stimulus dérangeant à une intensité maximale.

    L'immersion peut être utilisée avec succès lorsqu'il est temps de socialiser un chiot et faire apprendre le langage canin. On le met en contact direct et intense avec des chiots de son âge et de diverses races dans des conditions positives et agréables. Nous mêmes humains, le faisons avec des enfants à qui on veut apprendre une seconde langue. Dans un environnement stimulant, l'immersion est un puissant outil d'apprentissage d'un nouveau comportement ou d'une nouvelle faculté.

    Mais l'immersion dans le cas de modification d'un comportement inapproprié relié à des émotions négatives comme la peur est-elle vraiment efficace? Oui mais seulement dans un cas de peur modérée, car sinon, elle pourrait augmenter cette peur, créer une panique et la transformer en phobie. L'habituation ne pourra se produire si la peur est mineure.

    Voici quelques exemples, quelques cas sur lesquels j'ai été impliquée:

    1) une femelle beagle, sortie d'un laboratoire d'expérimentation, a une peur panique des étrangers à blouse blanche. Elle tremble, se cache, bave, urine et peut aussi déféquer;

    2) une femelle cane corso a peur des étrangers qui pénètrent surtout sur son territoire. Elle jappe et grogne. Fait des sauts à leurs mouvements. Elle a une pilo-érection dans cette situation. Elle peut aussi reculer et avancer vers la personne.

    3) Un mâle golden retriever a été victime d'un accident de la route alors qu'il était passager de la voiture. Il refuse de monter dans une voiture, il tremble, tire sur la laisse et hurle.

    Nous sommes en présence de fuite comme réflexe de défense à ces situations.

    Imaginez alors que dans les trois cas, nous ayons mis le chien en immersion pour changer son comportement. Ici, les trois histoires nous indiquent que les chiens ressentent une très grande peur à la vue des stimuli. Voici les trois scénarios où l'intervenant décide de travailler en immersion:

    1) le beagle est placé dans une pièce avec plusieurs personnes qui portent des blouses blanches et avec qui il interagit sans se soucier de ses états d'âme;

    2) le cane corso est mit en présence d'étrangers qui pénètrent sur son territoire et doit les affronter;

    3) le golden retriever est à bord d'une voiture qui roule à grande vitesse. Il est seul sur le banc arrière.

    Que va-t-il se passer? En immersion, il n'y a que le temps qui peut nous dire si à la longue, la technique aura fonctionné. Car en immersion, plus l'intensité du stimulus est grande, plus il faudra du temps pour que la technique fonctionne. Pour le beagle, le cane corso et le golden retriever, il faudra attendre que le sentiment de panique cesse jusqu'à épuisement physique et psychologique et espérer qu'aucune agressivité n'apparaisse comme réflexe de défense alternatif à la fuite qu'ils ont jusqu'ici démontré. Car si le chien ne sent pas qu'il est de plus en plus à l'aise et que son émotion de peur évolue vers la panique, il pourrait choisir une autre stratégie de résolution de son problème.

    L'immersion signifie également que l'individu qui démontre de la peur dans une situation, devra se débrouiller seul dans la gestion de son émotion.

    Alors est-ce judicieux de procéder ainsi? Si l'utilisation de l'immersion peut aggraver le cas, alors pourquoi s'en servir et risquer le pire?

    L'évaluation de l'émotion canine est alors primordiale avant de penser à faire une immersion. Et je le répète, la peur doit être mineure pour faire le choix de l'immersion.

    Imposer et forcer sont très rarement des solutions appropriées à la modification comportementale quand la peur est présente. Il serait préférable et de loin, d'utiliser la désensibilisation progressive et le contre conditionnement, avec ou sans aide technique (produits naturels, médication, gilet anti-stress etc.).

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  • 8 causes d’empoisonnement chez le chien

    A l’état sauvage, les animaux, de part leur instinct, leur évolution et une conception de la nature merveilleuse, ont appris à s’écarter des poisons potentiels comme certaines plantes ou animaux venimeux. Mais le chien, domestiqué par l’homme depuis plus de 30 000 ans, est confronté à d’autres sources d’empoisonnement, parfois naturelles mais souvent crées par l’homme. Voici 8 causes d’empoisonnement chez le chien parmi les plus fréquentes d’après les cabinets vétérinaires et centres antipoison. A la moindre suspiciond’empoisonnement du chien, vous devez absolument consulter un vétérinaire ou au moins l’appeler.

    1. Les médicaments

    L’auto-médication peut présenter des risques pour l’humain alors imaginez les dégâts que peuvent faire nos médicaments sur un chien quand ils sont administrés sans avis vétérinaire. D’autre part, beaucoup d’intoxications graves surviennent alors que le chien, curieux, se saisit d’une boîte de médicaments laissée sur une table en notre absence. Voici 3 exemples de médicaments dangereux, pouvant être mortels pour les chiens :

    Le paracétamol, que l’on connait sous les marques Doliprane® ou encore Efferalgan®, est fortement déconseillé pour les chiens et encore plus pour les chats. Seul le vétérinaire, en cas de nécessité, prescrira le bon dosage. Pourquoi ? A notre différence, l’enzyme présente dans le foie et permettant de transformer et éliminer le paracétamol n’est que peu présente chez les chiens et absente chez le chat. Ainsi, le paracétamol s’accumule dans le foie, l’intoxiquant tout comme les globules rouges. Les symptômes sont notamment : vomissements, diarrhées, abattement, douleurs abdominales.

    L’aspirine et l’ibuprofène peuvent présenter une intoxication similaire, à défaut d’un dosage correct et d’une utilité certaine. Encore une fois, ne donnez jamais d’aspirine et d’ibuprofène sans l’avis et la prescription de votre vétérinaire. Les symptômes en cas d’intoxication sont les mêmes troubles digestifs que ceux dus au paracétamol avec notamment en plus des hémorragie digestives et dans le reste du corps. Plus d’infos ici

    En prévention, il est indispensable de ranger les médicaments dans une trousse à pharmacie fermée à clé et veiller notamment, lors de la prise de certains médicaments sécables (anxiolytiques, antidépresseurs par exemple) à ramasser la partie du cachet qui viendrait à tomber malencontreusement.

    2. La nourriture

    L’empoisonnement par de la nourriture toxique pour les chiens est une cause majeure de consultation d’urgence chez le vétérinaire dans le cadre d’intoxications sévères, et particulièrement lors des fêtes de fin d’année. En effet, bon nombre d’aliments sains pour notre santé sont toxiques pour les chiens et parfois même en petite quantité. Même si partager avec son chien ses mets favoris part d’un bon sentiment, ignorer la dangerosité de certains aliments à son égard peut lui être fatal.

    Nous en parlions dans notre article 12 aliments qui peuvent tuer votre chien et que vous consommez régulièrement, voici entres autres certains de ces aliments dont vous pourrez retrouver en détail la toxicité et les symptômes inhérents en lisant l’article : le chocolat, les raisins secs et le raisin, les os (de volaille ou de lapin, les os cuits), les oignons, l’avocat, le lactose (à l’âge adulte particulièrement), le sel, la caféine, l’alcool ou encore les noix de Macadamia.

    3. La mort aux rats

    La majeure partie des raticides ou « mort aux rats » est fabriquée à base d’anticoagulants (brodifacoum et difenacoum pour les plus toxiques) qui agissent sur la vitamine K, en diminuant la quantité dans l’organisme et ainsi, empêchant le sang de coaguler lors d’un saignement. Mais l’action de cette substance, facilement absorbable par le chien car présentée sous forme de graines colorées, peut entraîner entre autres des hémorragies digestives graves et des hémorragies internes massives, et être fatale selon les doses ingérées. C’est un des poisons les plus dangereux pour le chien.

    Les premiers symptômes d’un empoisonnement du chien aux raticides apparaissent hélas tardivement, entre 1 à 4 jours et parfois jusqu’à 8 jours ! Ils se manifestent généralement par une léthargie, un manque d’appétit et d’entrain, des difficultés à se mouvoir (boiterie par exemple). On observe parfois la présence de sang dans la bouche, l’urine ou les selles. Au moindre doute, il faut absolument consulter un vétérinaire qui pourra administrer un antidote à temps à base de vitamine K1. Un traitement à base de comprimés peut être administré sur plusieurs mois.

    Les raticides sont pour la plupart utilisés en milieu rural, attention donc lors des ballades en campagne ! La mort aux rats est hélas également utilisée dans des boulettes de viande empoisonnées par des personnes malveillantes, souvent des voisins aigris ne supportant pas la présence de chiens. Les ordres « touche pas » et « lâche », si le chien s’en approche ou s’en saisit, ont ici toute leur importance.

    4. Les pesticides

    Le terme pesticide regroupe les insecticides, les herbicides, les fongicides et les parasiticides. Parmi ces substances chimiques utilisées pour lutter contre des « nuisibles », certaines sont responsables de plusieurs cas d’empoisonnement chez le chien chaque année. Il est important de tenir hors de portée des chiens les contenants ! Nous relèverons notamment :

    Les antilimaces, à base de métaldéhyde, attirants par leur goût sucré pour les chiens, pouvant entraîner les symptômes suivants deux heures après ingestion : salivation excessive, difficultés respiratoires parfois fatales, crises convulsives presque continues.

    Les antimousses à base de sulfate de fer, qui provoquent en moins d’une heure des vomissements et des douleurs abdominales et dans le pire des cas, selon les quantités ingérées, des tremblements et un coma en raison d’une défaillance du foie et du cœur. Il convient, lors de l’épandage, de veiller à ce que le chien ne lèche pas le produit sur la surface traitée !

    Nous pouvons ajouter les antifourmis, les antimites, les insecticides (anti-tiques et antipuces pour protéger le chien) et notamment ceux utilisés en pipette très dangereux en cas d’absorption orale ou de surdosage ou encore certains engrais et désherbants (en particulier à base de glyphosate).

    5. L’antigel

    Peu de personnes sont hélas au fait de l’extrême toxicité de l’antigel pour les chiens et les chats, qui en sont victimes chaque année à l’approche de l’hiver. L’antigel est utilisé dans différents produits comme le lave-vitres ou le liquide de refroidissement pour les voitures mais également pour des circuits de chauffage et des canalisations. L’une des molécules de l’antigel responsable de l’empoisonnement du chien est l’éthylène glycol, un alcool au goût sucré appétant pour les chiens qui peuvent l’absorber facilement.

    Une dose de 5 ml par kilo de poids corporel du chien peut être fatal ! En somme, un chien de 10 Kg qui absorbe 50 ml d’antigel peut en mourir. Les symptômes sont notamment les vomissements, la perte d’équilibre, le manque de coordination, des problèmes cardiaques et respiratoires. Il est donc primordial de tenir l’antigel hors de portée des animaux et faire attention notamment quand vous remplissez le réservoir du liquide lave-vitres de votre véhicule, de bien nettoyer le liquide éventuellement tombé au sol. Plus d’infos ici sur l’intoxication à l’antigel.

    6. Les plantes

    Malheureusement, certaines plantes peuvent être un poison redoutable pour le chien s’il venait à les ingurgiter (et d’ailleurs même pour les jeunes enfants !). Selon le poids du chien et la quantité avalée, l’issue peut être fatale.

    Voici une liste non exhaustive de plantes toxiques pour les chiens que vous pouvez retrouver en détail dans notre article 8 plantes toxiques pour les chiens ; des plantes qui sont très présentes dans nos habitations et nos jardins : Dieffenbachia, Philodendron, Liliacées, Laurier rose, Gui, Ficus, Oreille d’éléphant, Arbre de Jade.

    Les symptômes communs observés suite à une intoxication par des plantes sont : une irritation buccale et des brûlures, une salivation excessive, des vomissements, des difficultés respiratoires ou encore cardiaques.

    7. Les produits ménagers

    En effet, et c’est logique, la plupart des produits ménagers peuvent empoisonner un chien en un rien de temps. De façon générale, comme tous les produits dangereux que vous ne laisseriez pas à portée des enfants, faites de même pour les animaux de la famille. Attention donc aux détergents : eau de javel, liquide vaisselle, pastilles pour lave-vaisselle, lessive, lingettes nettoyantes, nettoyant pour sols etc ; mais aussi aux détartrants.

    Les symptômes les plus courants en cas d’empoisonnement du chien par ces produits ménagers toxiques sont notamment les vomissements, la salivation et des difficultés respiratoires. Plus d’infos ici sur la toxicité des détergents.

    8. La nicotine

    La nicotine est un poison très puissant longtemps utilisé comme insecticide et depuis interdit en France et dans beaucoup de pays pour cet usage. Les cas d’absorption par les chiens de nicotine contenue dans le tabac peuvent être multiples : un chien qui joue avec un paquet de cigarette et avale une partie de son contenu ou encore celui d’un paquet de tabac à rouler.

    Mais attention également aux recharges de cigarettes électroniques qui peuvent être facilement percées par les crocs d’un chiot ou d’un chien curieux. Après ingestion de nicotine, les signes d’intoxication se manifestent dans l’heure : salivation excessive, vomissements et diarrhées. En cas d’intoxication aiguë, des convulsions, des problèmes respiratoires et cardiaques peuvent survenir. Attention également aux substituts nicotiniques comme les patchs et les gommes à mâcher. Ne laissez jamais traîner des produits à la nicotine à portée des chiens !

    Pour conclure

    Comme nous venons de le voir, toutes ces sources d’empoisonnement potentielles du chien sont évitables (sauf actes délibérés évidemment) à condition d’en connaître l’existence et d’être vigilant. Votre capacité à déceler ces symptômes et un comportement anormal chez votre chien suite à une intoxication, aura un rôle décisif dans la prise en charge rapide par l’équipe vétérinaire. En outre, une mutuelle santé permettra de limiter le coût des soins souvent onéreux dans le traitement de ces urgences vitales (cliquez icipour les comparer gratuitement sur notre site).

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  • Entre le chien et l’homme, l’amour naît d’un regard !

    Le lien qui nous unit à nos animaux ne serait-il qu’une question d’hormones ? C’est ce que démontrerait une étude japonaise. Le décryptage de 30millionsdamis.fr.

    Pous tous qui faisons partie de la grande famille de « 30 Millions d’Amis » le savons bien : il suffit d’un échange de regard entre un chien et son maître pour ressentir ce lien si fort qui nous unit l’un à l’autre. C’est en partant de ce constat que des chercheurs japonais, dont les travaux ont été publiés dans la très sérieuse revue américaine Science en 2015, sont parvenus à démontrer que lorsque les humains et les chiens se regardent les yeux dans les yeux, le niveau d’ocytocine augmente significativement pour chacun. Cette hormone typique de l’amour apparaît par exemple lorsqu’une mère regarde son enfant. L’attachement si intense que tous les maitres ressentent pour leurs chiens s’en trouve donc scientifiquement prouvé, si besoin était !

    UNE EXPÉRIENCE QUI A DU CHIEN !

    Pour les besoins de leur expérience, les spécialistes ont placé 30 chiens (15 femelles et 15 mâles) dans une pièce avec leurs maîtres (24 femmes et 6 hommes) puis ils ont observé tous les contacts entre eux pendant 30 minutes. Ensuite, ils ont mesuré le niveau d’ocytocine présente dans l’urine des animaux et des humains. Résultat ? Nette augmentation de cette hormone chez les deux espèces.

    Ils ont ensuite confirmé l'influence de l'ocytocine sur le comportement des chiens en leur appliquant directement cette hormone dans les narines puis en les plaçant dans une pièce avec leurs maîtres et des inconnus. Il en ressort que ces chiens -particulièrement les femelles- ont regardé bien plus longuement que précédemment leurs maîtres.

    Une étude similaire a été également menée sur des loups, dont certains avaient été élevés par des hommes et ils n’ont constaté aucune réaction hormonale de ce type.

    LE CHIEN, MEILLEUR AMI DE L’HOMME

    Pour les chercheurs, cela prouve clairement que ce processus hormonal cérébral est à l’origine de la domestication du chien ; c’est en utilisant le regard que le chien serait devenu « le meilleur ami de l’homme ». Selon eux, cette étude pourrait également élucider les raisons pour lesquelles la zoothérapie est si efficace auprès des personnes autistes ou souffrant de stress post-traumatique.

    Enfin, les scientifiques estiment que si votre chien vous regarde, ce n’est pas uniquement pour réclamer une friandise mais tout simplement… parce qu’il vous aime ! Et, ça, la rédaction de 30millionsdamis.fr n’avait pas besoin d’une étude scientifique pour en être persuadée !

    lien vers l'article orginal : http://www.30millionsdamis.fr/actualites/article/8804-entre-le-chien-et-lhomme-lamour-nait-dun-regard/

  • Renforcement et extinction

    Ce qu’on appelle « l’extinction » d’un comportement c’est sa cessation (en clair : le fait qu’un comportement disparaisse, cesse, s’arrête définitivement); la psychologie du comportement nous apprend qu’un renforcement intermittent (qui n’arrive pas à chaque fois que le comportement se produit) rend cette extinction infiniment plus improbable.

    Voyons ça de plus près…  ;-)

    Dans leurs expériences avec les rats, les scientifiques décident d’un schéma de renforcement : une récompense arrive tous les 15 (ou 20 ou 50) bons comportements ou toutes les deux minutes ou parfois toutes les deux réponses réussies, puis toutes les sept ou toute les dix fois. Ou encore, quand le chercheur est présent dans la pièce uniquement et rien quand il est absent… dans tous les cas de figure, la récompense n’arrive pas à chaque essai mené à bien. N’importe quel schéma qui ne renforce pas toutes les réponses correctes est défini comme « intermittent ».

    Exemple de la vie courante : quand un enfant réclame un bonbon avant le repas et qu’on le lui refuse dix fois et que — parce qu’on est fatigué et qu’on n’a pas envie d’assumer la partie explications déjà données cent fois — on le lui accorde la onzième… on a mis en place un schéma de renforcement intermittent : on peut être certain que l’enfant redemandera encore cent fois, en espérant voir réapparaître l’exception ;-)

    Revenons au chien… :-D

    Le contraire d’un renforcement intermittent est un renforcement continu…  en clair (bis),à chaque fois que votre chien produit un comportement, revient vers vous par exemple, il reçoit une friandise – toujours et invariablement (c’est le schéma de renforcement le plus efficace en apprentissage). Il est évident qu’un chien qui voit apparaître sa friandise à chaque rappel, s’apercevra très vite de la différence si celle-ci n’arrive plus du tout… et le comportement s’éteindra relativement vite. Tout ou rien, c’est facile à différencier.

    A contrario, quel que soit le schéma « intermittent »,  celui-ci complique la tâche pour l’animal : il ne peut pas, ou difficilement, déterminer si et quand une récompense va arriver… il va donc continuer d’essayer en espérant voir arriver le renforcement(l’espoir fait vivre ou le principe de la machine à sous… on joue, on joue car une fois on a gagné).

    Avec tout schéma de renforcement intermittent…. l’extinction aura beaucoup de peine à se faire la période sans renforcement peut durer longtemps : l’animal s’habitue à des périodes (parfois longues) sans renforcement…

    A nous, d’utiliser ce schéma de renforcement intermittent (post période d’apprentissage) pour renforcer certains comportements que l’on souhaite voir échapper à l’extinction(comme le rappel notamment)en récompensant de temps en temps ce comportement,  pendant toute la vie du chien.

    A nous d’en prendre également conscience quand nous souhaitons voir arriver l’extinction d’un comportement quel qu’il soit (quémander à table, par exemple) : tout relâchement à votre ligne de conduite, aussi rare soit-ilvous catapulte dans un schéma de renforcement intermittent et donc contribue à faire perdurer le comportementà le rendre hyper résistant à l’extinction.

    • En résumé : en période apprentissage — récompensez chaque réponse correcte.
    • Pour voir perdurer un comportement — renforcez de manière intermittente.
    • Pour voir disparaître un comportement — ne le renforcez plus jamais (ou gérez l’environnement afin de rendre ce renforcement impossible).

    Et ne vous étonnez plus de voir ce qui marche « de temps en temps » s’installer solidement ou de voir ce qui n’est plus jamais récompensé, s’éteindre :-D

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  • L’éducation en douceur, c’est quoi?

    Alors que dans les années 70’ on dressait les chiens de façon traditionnelle, c’est-à-dire avec des méthodes inspirées du dressage militaire des chiens de guerre, la fin des années 80’ marqua un tournant important dans l’approche globale du dressage.

    Au lieu d’obliger le chien à obéir en le forçant à prendre la position désirée avec l’aide des mouvements de la laisse créant une tension sur le collier (coup de collier), ou de dominer le chien physiquement parlant, certains commencèrent à utiliser des méthodes dites douces, modernes ou naturelles.

    La méthode SIRIUS®

    Le vétérinaire béhavioriste Dr Ian Dunbar élabora cette approche dans laquelle l’éducation du chiot se faisait progressivement avec l’aide de nourriture comme récompense. La nourriture servait de leurre pour faire asseoir ou coucher un chiot, en plus de servir de motivation. Afin de favoriser un apprentissage rapide, l’utilisation du « shut » lorsqu’il faisait une erreur ou devait cesser un comportement était aussi utilisé. Cette technique d’approche béhavioriste associant récompense et punition dans un timing précis était la première méthode positive enseignée au public général, ici au Québec.

    La méthode du clicker

    Encore une fois au Québec, le début des années 90’ vit apparaître l’entraînement au clicker par Jean Donaldson, qui avait son école d’obéissance à St-Lazare, Québec. Ce petit boitier ayant la propriété d’émettre un son constant et précis, favorisait l’apprentissage en marquant clairement un élément précis du comportement. Le chien faisait l’association du bruit et de l’action assez rapidement pour que l’apprentissage soit rapide et durable. On pouvait plus facilement façonner (shaping) les séquences d’un comportement précis. Le son du clicker était aussi associé à un autre son pour signifier au chien qu’il se trompait et qu’il était sur la mauvaise voie. Ce son était le plus souvent émis par l’utilisateur avec sa voix.

    La méthode naturelle

    À cette même époque, en France cette fois, Joseph Ortéga développait l’École du Chiot© et la méthode dite naturelle. Inspirée d’observations des comportements du loup, du moins selon M Ortega, la méthode naturelle préconisait, un peu à la façon Sirius®, l’utilisation de la friandise pour leurrer le chiot et lui apprendre des comportements précis. Le but étant de construire un lien amical entre le chiot et son propriétaire, la punition proprement dite était exclue.

    La punition a-t-elle sa place en méthode dite douce, moderne ou naturelle?

    Que doit-on penser de la punition? Je parle du « shut » de Dunbar ou du « son négatif » émis par l’utilisateur du clicker? Pourquoi certains professionnels interdisent-ils aux propriétaires d’intervenir pour signifier au chien que son comportement est inacceptable? Doit-on donner un « permis de tout faire » au chien simplement parce qu’on utilise une approche ou une méthode dite positive? Ce manque d’intervention « négative » par le propriétaire lorsque son chien déconne, est-ce une simple preuve de l’incompréhension réelle de la psychologie du chien? Est-ce la pointe de l’iceberg du syndrome du chien-roi?

    Pour répondre à ces questions, revenons aux bases mêmes de ce qu’est un chien.

    Les études ont démontrés que l’éthogramme du loup était différent de celui du chien de compagnie et que les comportements « loups » n’étaient donc pas aussi « chiens » qu’on le croyait. Si elle s’inspire de l’observation du loup, la méthode naturelle est-elle LA meilleure approche? L’éducation des louveteaux est-elle similaire à celle des chiots? L’éducation du chien et du loup est à la fois similaire et totalement opposée.

    Alors que dans la nature la meute est constituée d’un couple et de leurs rejetons, qu’une seule portée par an naît et que l’éducation de la nichée peut s’étendre sur plusieurs mois, pour le chien c’est différent.

    L’éducation du louveteau est reliée au changement hormonal de celui-ci. Tant qu’il est chiot, il est considéré par les adultes comme un bébé et ils sont plus indulgents et patients avec lui. Par contre, dès qu’il amorce son premier changement hormonal, nommons-le l’adolescence, il perd ses passe-droits et les adultes commencent à le réprimander et à lui imposer une certaine discipline. Les bouffonneries de chiot ne sont plus tolérées.

    C’est la même chose chez le chien, mais l’éducation plus stricte est exigée en ce sens qu’on lui impose dès l’âge de 8 semaines de faire pipi à un endroit précis, de venir au rappel, de s’asseoir, etc. L’éducation est plus précoce et plus rapide chez le chiot que chez le louveteau. L’adolescence apparaît souvent plus tôt que chez le louveteau. Le chiot ayant été séparé de sa mère souvent trop tôt, elle n’a pas pu lui enseigner plus que le strict nécessaire. Le propriétaire doit donc prendre la relève et enseigner au chiot la discipline, le respect et la contrainte.

    Porter un collier, porter un harnais, porter un licou, être retenu par une laisse, devoir rester dans un périmètre donné (cage, enclos, parc), devoir obéir (assis, couché, debout, au pied, viens), ne pas aboyer, ne pas tirer en laisse, attendre assis patiemment quand on pose la gamelle de nourriture au sol…. ce sont tous des contraintes que l’on impose au chien de compagnie. Bref, le chien ne peut pas faire ce qu’il veut, quand il veut. C’est le propriétaire qui gère tout.

    Comment se fait-il qu’en éducation sans contrainte, on voit de plus en plus de chiens qui démontrent de nombreux signes d’anxiété, d’évitement, d’attitude basse (soumis)? Comment se fait-il qu’il y ait autant de chiens dont les propriétaires n’ont aucun contrôle (chien ne revient pas au rappel, saute, refuse toute contrainte)?

    Le terme éducation sans contrainte est malheureusement incompris par trop de gens. En fait, le terme est mal choisi. Contraindre veut dire obliger, aider le chien à faire quelque chose. Le simple fait de retenir le chien près de soi à l’aide d’une laisse est une contrainte pour le chien qui veut juste jouer, batifoler ou courir. Le simple fait d’attendre que le chien produise le comportement désiré pour cliquer, est une contrainte, puisqu’il est retenu dans un périmètre restreint (une pièce de la maison, une longe, une laisse). À mon sens, l’éducation sans contrainte est une simple utopie. On leurre l’utilisateur. On lui donne l’illusion de la non contrainte parce qu’il utilise un clicker ou une friandise. Mais pensez-y un peu. Le chien est « obligé » de faire quelque chose s’il veut obtenir une friandise!!! Obliger ou contraindre, quelle est la différence?

    Ce fait étant établi, revenons à l’approche globale de l’éducation. Éduquer signifie enseigner ou guider. Le propriétaire doit donc guider son chien vers la bonne réponse et lui enseigner les bonnes manières, l’obéissance et le respect mutuel. Dans cette optique, le chien doit apprendre à respecter la bulle du propriétaire, des autres humains et des autres chiens. Il doit apprendre comment les approcher, comment entrer en contact, comment jouer et comment parler chien et humain (il apprend à décoder le langage corporel et verbal de l’humain).

    Le propriétaire qui refuse la discipline et l’encadrement, ne peut pas obtenir un chien calme, attentif, obéissant et poli. L’idée n’est pas de faire un chien-machine qui obéit au doigt et à l’œil, mais d’obtenir une relation saine sans chamaillerie, sans mésentente, sans problème de communication. On doit respecter le chien, mais il doit aussi nous respecter!

    L’éducation doit se faire sans violence. La violence implique la brutalité ou la cruauté. Les colliers à chocs, à vibrations, à jets, qui augmentent le niveau d’anxiété d’un chien sont à proscrire. L’utilisation dans ces circonstances devient de la cruauté puisque le bien-être du chien n’est pas recherché. Les colliers (licous, harnais) mal utilisés ou mal ajustés sont source de blessures et d’inconfort et deviennent donc aussi de la cruauté. Inutile de pointer uniquement l’étrangleur ou le collier à pics comme étant des outils de torture! Ces attributs désignés comme archaïques ne sont pas les seuls qui peuvent blesser gravement un chien. Je peux vous dire que j’ai vu des dizaines de chiens avec des plaies sous les aisselles ou des épaules désaxées suite à l’utilisation de harnais, des blessures au cou avec un simple collier plat, des blessures au museau avec un licou.Tous les accessoires peuvent causer inconfort, douleur, blessure… s’ils sont mal utilisés ou mal ajustés!

    L’éducation sans violence n’a rien à voir avec l’outil ou l’accessoire utilisé ou non utilisé. L’éducation sans violence se fait uniquement dans le respect de tous les individus impliqués : chien, propriétaire et enseignant.

    Pas besoin de gueuler comme un fou, le chien n’est pas sourd. Pas besoin de faire de la lutte ou de la boxe, ça ne fera que rendre le chien peureux, voir agressif. N’oubliez jamais que la violence physique engendre la violence physique. Pas besoin d’arracher la tête du chien ou de le pendre pour qu’il écoute. Inutile de jouer les videurs de bar avec un chien. La notion du toi Chien doit obéir à moi Homme dans un concept de Chien dominé par Homme dominant est une grave erreur et prouve uniquement notre incompréhension du chien et de ses besoins.

    Éduquer sans violenter, voilà le réel fondement de l’éducation positive, désignée aussi comme une approche éducative douce, moderne ou naturelle.

    Quelles sont les limites de l’éducation dite douce, moderne ou naturelle?

    Quand on comprend bien la pyramide de Maslow, on s’aperçoit qu’il est inutile de penser utiliser la friandise avec un chien en phase peur réelle ou avec une forte anxiété. Quand il a peur, le chien se fige ou cherche à fuir. S’il se sent pris au piège, il peut attaquer. L’instinct de survie prédomine sur le besoin alimentaire. Lorsque le taux de peur ou d’anxiété est moindre, la friandise pourra être acceptée par le chien, mais souvent avec des effets secondaires néfastes au niveau digestif. Manger sous stress cause des troubles de la digestion.

    Le chien anxieux ou peureux doit d’abord être rééquilibré. Le chien anxieux est instable émotionnellement parlant. Il a besoin d’être cadré dans un environnement stable qui lui procurera des points de repère fixes en évitant les horaires variables, en déjouant les extrêmes (sports, exercices, obéissance, caresses, etc) et en favorisant le développement de sa confiance en lui. La friandise entrera en jeu uniquement après la stabilisation.

    Mal utilisée, la friandise devient vite un piège comportemental. Le chien désobéit pour obtenir sa friandise. La friandise devrait être utilisée de façon aléatoire et non systématique. Le chien est, d’abord et avant tout, un animal social. Il recherche le contact social. Ce contact lui est offert par l’attitude corporelle et la voix de son propriétaire. Plus le propriétaire sera expressif et enjoué avec son chien en mode récompense, meilleure sera l’attitude du chien et son apprentissage. L’ajout de la punition verbale augmente la rapidité d’apprentissage uniquement si punition et récompense sont offertes au bon timing! Lorsque le timing est déficient, qu’arrive-t-il? Soit le niveau d’anxiété du chien monte ce qui diminue la vitesse d’apprentissage et de mémorisation, soit le chien déconne parce qu’il ne vous prend pas au sérieux et vous oriente vers le jeu, soit il décroche tout simplement et ne se préoccupe plus de vous.

    Sans encadrement du chien, sans règles de vie à respecter à la maison et en laisse, sans contrôle réel du chien, c’est la débandade. Le propriétaire se retrouve avec un chien saute, fait le bouffon, se sauve, ne revient pas au rappel… bref un chien-roi. Il décide de faire ce qu’il veut, quand il veut.

    Le laxisme en éducation devient un problème. Les gens sont passés du tout au tout, du noir (traditionnel) au blanc (laxisme). Ils ont peur du jugement, peur de passer pour un arracheur de tête s’ils disent non au chien. Ils ont peur d’utiliser un collier, peur de poser des limites. Cet extrême de la vision positive de l’éducation devient une nuisance pour le bien-être du chien. On se retrouve avec de plus en plus de délinquants abandonnés et de chiens anxieux. C’est du moi mon constat. C’est ce que je vois depuis quelques années avec mes clients. On veut être plus doux et on devient gâteux. On oublie qu’un chien reste un chien. Qu’il a des besoins physiques, psychologiques et émotionnels qu’il faut combler, de manière logique et équilibrée.

    Pour éduquer son chien, il faut du temps, de la patience, du savoir-faire, de la constance, du discernement, de l’intelligence et, surtout, la bonne attitude. Le chien a besoin d’un guide (leader) et non d’un dominant (chef de meute). Il a besoin de compréhension, mais pas d’une maman/papa gâteau qui lui passera tous ses caprices et le considérera comme son bébé

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  • Trois façons de faire cesser les aboiements chez le chien

    Nombreux sont ceux qui ont un chien qui aboie d’une façon excessive et qui sont exaspérés. Je concède que ce comportement est dérangeant et qu’il peut causer de gros problèmes surtout si les propriétaires vivent en appartement ou en condo.

     Il faut savoir que l’aboiement est un exutoire émotif. Un chien peut japper parce qu’il a peur, parce qu’il s’ennuie, pour attirer l’attention… Bref, nombreuses sont les raisons. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de modifier ce comportement afin de le rendre un peu moins insupportable s’il est excessif.

    Dans les animaleries, on retrouve de nombreux colliers. En ce qui me concerne, aucun ne fait partie de ma boite à outils. Ils sont aversifs pour l’animal et peuvent le rendre agressif. Je préfère me concentrer sur ce qui fait japper le chien. Les résultats suivent toujours. Pour ce qui est de l’ablation des cordes vocales, c’est une solution cruelle. Elle peut causer une anxiété importante chez l’animal et elle le prive de toute communication. Ce dernier doit vocaliser de temps à autres; il faut lui permettre, c’est un besoin. Quelles sont donc les solutions?

    Voici quelques cas

    Autre cas : Mozart aboie lorsqu’il est excité (avant les promenades, les repas…). Encore une fois, il faut éviter de répondre à ses demandes tant et aussi longtemps qu’il n’est pas calme. S’il jappe alors qu’on tient la laisse, on s’assoie et on ne bouge plus. On fait ce petit exercice jusqu’à ce que le chien ait le comportement désiré. Et s’il se met à aboyer lorsqu’on met le pied dehors, on retourne à l’intérieur. Il s’agit d’une technique qui prend de la patience, mais qui peut s’avérer très efficace.

    Dernier cas : Max a la fâcheuse manie de japper dès qu’il est dans la cour arrière et voit un oiseau. La solution : le rentrer à l’intérieur dès que les vocalises se font entendre, attendre que le chien se calme et ensuite, lui permettre de retourner à l’extérieur. Cette technique prend du « timing », je dois le souligner, mais lorsqu’on le fait bien, le chien fini par comprendre que japper après les oiseaux ne lui apporte rien de positif. Il va s’en dire qu’on ne le laisse pas seul dehors si le problème n’est pas réglé.

    Comme vous pouvez maintenant le constater, plusieurs méthodes simples existent pour faire cesser l’aboiement chez le chien. Certains sont d’avis que c’est une chose impossible sans colliers spéciaux; je ne partage pas leur opinion. Avec un peu de temps et de patience, on peut y parvenir facilement et sans douleur pour l’animal.

    article issus : http://www.eduquatrepattes.ca/trois-facon-de-faire-cesser-les-aboiements-chez-le-chien/

  • La taille (de votre appartement) ne compte pas (pour votre chien)…

    Sans mauvais jeu de mots, la taille ne compte pas ! Souvent les gens se demandent sileur maison est en accord avec la race de chien qu’ils comptent prendre. On déconseille certains chiens en appartement et d’autres au contraire sont parfaits pour les appartements.

    Pourquoi plus un chien de maison ou plus un chien d’appartement ?

    Qu’est ce qui définit le besoin d’une maison ou d’un appartement ?

    La taille du chien ?

    Son besoin d’activité physique ?

    Sa fonction, gardien, peluche, etc ?

    Quand on prend un gros chien, on nous dit souvent que l’on a besoin de place, d’une maison et d’un jardin. Alors un gros Akita devra avoir une grande maison et cela va de soi, un grand jardin. Alors qu’un petit Jack Russel pourra rester en appartement sans problème, c’est un chien qui n’a pas besoin de place…

    Heu ok… Il n’y a pas quelque chose qui ne va pas ? Quand on connaît l’Akita, on sait que c’est un chien qui ne se démarque pas par sa vivacité, alors que le Jack, lui, est réputé pour sauter partout et déborder d’énergie.

     

    Désolée pour les clichés mais vous voyez où je veux en venir… Je pense que le Jack aura donc peut-être d’avantage besoin de se défouler dans un jardin qu’un Akita qui dort la majorité du temps.

    J’ai été famille d’accueil pour un gros mâle Akita et à l’époque j’habitais un petit 36m2 à Paris. Alors oui, c’est vrai que dans mon couloir il ne pouvait pas faire demi-tour, il était obligé de reculer, mais bizarrement, lui qui aboyait étant seul, dans mon mini appartement aucun aboiement même si laissé seul…

    La taille d’une maison et le fait d’avoir un jardin n’est qu’une notion humaine.

    Les chiens ne sont pas matérialistes et la taille de votre maison lui importe peu en réalité. Ce qui lui importe c’est d’avoir tous ses besoins comblés.

    On sait que le chien a besoin de 5h d’activité par jour pour être heureux. Et ces 5 heures se décomposent de cette façon :

    • 1h d’activité physique
    • 1h d’activité mentale
    • 1h d’activité de mastication
    • 1h d’activité de vocalisation
    • 1h d’activité sociale

    C’est évidemment très schématisé car tous les chiens ont des besoins différents et parfois certains chiens ont besoin de plus de mastication que d’autres etc. et comblent leurs jauges de façon différente.

    Dans ces besoins on remarque deux activités essentielles : physique et mentale. C’est là qu’est la confusion. Les humains pensent qu’en laissant un chien dans un jardin il comble ses activités physiques et mentales.

    Alors oui c’est vrai que d’être à l’extérieur est plus agréable que de rester enfermé. Que de sentir l’herbe est plus enrichissant niveau olfactif que de sentir la moquette, mais après quelques jours, le chien les connaît par coeur les odeurs de son jardin. Surtout si c’est un jardin en milieu assez urbain, aucun autre animal ne passe dans le jardin et ne dépose de nouvelle odeur.

    Donc c’est plus enrichissant les premiers jours mais cela revient vite au même, il connaît son environnement par coeur.

    Le chien a besoin de stimulations !

    Regardons de plus près la vie d’un chien. En gros elle se résume à attendre la présence de son maître. Pourquoi ? Parce que c’est le maître qui lui procure les stimulations dont il a besoin.

    J’ai déjà vu des refuges confier leurs chiens à des gens en appartement justement parce que le chien est assuré de sortir tous les jours dans la rue. Sinon il devient vite un objet de décoration de jardin.

     

    La plupart du temps, les chiens dorment quand leurs maîtres ne sont pas là. Les humains travaillent en moyenne 8h par jour et en dorment 8h de plus. Donc sur les 24h, si le chien n’a pas le droit à la chambre, ni au canapé, il ne reste plus beaucoup de temps pour la fameuse stimulation (oui la vie d’un humain en dehors du travail se résume souvent à la chambre et au canapé…).

    Sur les 8h qu’il reste, les humains prennent le temps de se préparer pour aller au travail, faire la cuisine et prennent aussi le temps de se détendre de leur journée bien remplie.

    Pensez-vous qu’un chien préfère dormir les 3/4 de son temps dans un 200 m2 ou passer plus de la moitié de sa journée à faire des choses avec son humain, même dans un petit espace ?

    Comment savoir quelle mode de vie correspond à mon chien ?

    J’ai vécu plusieurs mois dans un van, donc je ne sais pas combien de m2 cela fait, mais ce n’est franchement pas beaucoup. On peut dire que cela fait la taille d’un grand lit deux places.

     

    Je pense qu’ils n’ont jamais été aussi heureux pourtant. Cela a duré des mois et plus le temps passait et plus je les sentis épanouis et proches de nous. Alors bien sûr nous sommes quasiment 24/24 ensemble mais cela prouve bien que la taille de la maison ou du jardin ne compte pas.

    Tout est une question de dosage et il ne faut pas aller dans les extrêmes, mais des races qui ont besoin d’exercices comme le Husky ou le Samoyède préfèreront faire de longues balades le soir que de rester tous les jours dans le même jardin.

    Je pense que la clé est ce que le chien fait de ses journées, pas la place qu’il a pour dormir en vous attendant.

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  • Mythes et réalités : Ne pas caresser, ni prendre dans ses bras un chien qui a peur

    Très souvent, nous pouvons lire sur internet, dans les livres et même entendre qu’il ne faut ni caresser, ni accorder de l’attention, ni prendre dans ses bras un chien qui a peur ou qui est stressé, de crainte de le rendre plus peureux et stressé.

    Quand la science apporte des réponses en entraînement canin

    Cela repose sur la théorie, prouvée, que les comportements renforcés ont plus de chance d’être reproduits. Toutefois, ce qu’il faut comprendre, c’est que lorsqu’un chien a peur, nous parlons en termes d’émotions et de comportements involontaires qui ne peuvent être renforcés. Ce sont des notions scientifiques nommées conditionnement classique et conditionnement opérant qu’il est important de bien connaître en tant qu’éducateur canin.

    Par exemple, prenons l’exemple d’un enfant qui pleure. Si cet enfant pleure dans une épicerie pour avoir du chocolat, et qu’on lui offre du chocolat pour faire cesser la mascarade, on risque certainement de renforcer l’enfant à faire des crises. Toutefois, si ce même enfant pleure car sa grand-mère est morte et qu’on lui offre une pâtisserie pour le consoler, pour lui changer les idées, et que ce délice a une forte valeur pour lui, il pourrait cesser de pleurer.

     

    Les émotions canines mises en contexte humain

    C’est la même chose pour vous, lorsque vous entrez du boulot, stressé, et que vous ouvrez une bière, ou vous permettez un délice : est-ce que le fait de consommer une bière alors que vous étiez stressé augmente cet état d’esprit? Probablement pas. Il est certain que le fait de manger ou de boire de l’alcool ne doit pas vous servir de fuite à long terme, et de façon excessive. Toutefois, ce peut être de bons outils pour gérer votre niveau de stress de façon temporaire, le temps de trouver une solution à la cause de ce stress et de mettre en place de bonnes solutions!

    Et, c’est la même chose pour les animaux, qui apprennent et réagissent sensiblement comme les humains. Il ne faut pas oublier que bien peu de millions d’années d’évolution nous séparent des grands singes, et de tous les mammifères!

    Bien souvent, des chiens peuvent être davantage stressés par l’ignorance de leur propriétaire, qui ne leur apporte aucun réconfort, dont le comportement change sensiblement alors qu’ils vivent une situation stressante. C’est un peu comme si tout votre entourage refusait de vous répondre au téléphone alors que vous viviez un grand deuil!

    Mais, encore là, il y a toujours des nuances de gris. Certains chiens n’aiment pas être caressés, et les tenter de les réconforter ainsi peut empirer la situation. Nous connaissons tous quelqu’un qui a besoin de solitude lors de moments difficiles! Les chiens sont des individus à part entière, avec leurs préférences, tout comme les humains!

     

    Doit-on prendre un chien qui a peur dans ses bras?

    Et aussi, une autre petite nuance sur ces chiens que nous ne devons surtout pas prendre dans nos bras. Il est certain qu’un chien qui a toujours vécu dans les bras de ses humains risque d’avoir de la difficulté à s’adapter à la vie au sol, à être plus nerveux que la moyenne (tout comme un chien qui n’a jamais été soulevé par des bras humains peut trouver cette situation très stressante).

    Toutefois, prendre dans ses bras un chien, et le sortir d’une situation qui dépasse ses capacités d’adaptation est une décision tout à fait juste.

    Il sera possible, par la suite, de le présenter à une situation semblable, mais moins stressante, et de peu à peu l’amener à être confortable dans la situation initiale. Cela créera entre vous et votre chien une relation plus forte basée sur la confiance. Toutefois, l’immersion pure et dure risque dans certains cas de faire comprendre à l’animal que la fuite n’est pas une option qui fonctionne, mais que l’agression si. Mais, pour tout prouver, et même son contraire, certains chiens plus résilients que les autres, une minorité, s’en sortiront tout de même très bien !

     

    Peut-on renforcer l’agression chez le chien?

    Très difficile de renforcer l’agression via une friandise, une caresse, un mot doux à notre chien. Le but de l’agression est la plupart du temps causée par la peur (qui ne peut être renforcée) et a comme but de créer une distance entre l’individu et ce qui lui fait peur. La meilleure récompense d’un chien agressif est que la source de cette peur s’éloigne suite à ses démonstrations de menaces.

    Aussi, voir : 

    Un excellent vidéo de Dre Sophia Yin est justement disponible pour vous expliquer le tout :

     
     

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  • L’agressivité chez le chien

    Un chien agressif n’est pas un « méchant chien ». Les concepts du « bien » et du « mal » de la moralité humaine ne sont pas présents dans la communauté canine et si Fido est agressif c’est simplement parce que cette agressivité lui est utile. C’est, en effet, une interaction efficace entre deux ou plusieurs individus.

    En effet, elle peut lui permettre de faire cesser une situation stressante ou de garder un territoire, un objet, etc. Lorsqu’un chien est agressif, il est donc urgent de consulter un éducateur canin afin que les motifs d’agression soient identifiés pour mettre en place un plan d’intervention adéquat.

    Victime et agresseurs sont souvent confondus, et participent même chacun de leur côté à l’intensification des actes agressifs.

    L’agression résulte souvent d’un profond manque de communication :

    Le chien caressé souhaite la fin d’un contact qu’il n’apprécie pas. Il tentera d’exprimer en langage canin son inconfort ( signaux d’apaisements ) puis, de fuir. Frustré ou apeuré, il utilisera donc la dernière solution qu’il connaît : intimider, attaquer. Le maître, choqué, pourrait en venir à punir l’animal, ce qui pourrait faire escalader l’intensité des agressions – des deux côtés. Au fond, les deux êtres ne savent tout simplement pas comment communiquer de façon adéquate, ce qui a comme effet de saboter la relation existante. Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

    Bien qu’il faille prendre au sérieux les risques liés à la présence d’un chien agressif, l’euthanasie n’est pas une solution et une thérapie comportementale adaptée pourra faire de votre chien un excellent compagnon.

    Pourquoi un chien est-il agressif?

    Les causes médicales

    La première chose à faire lorsqu’un chien se montre agressif est de l’amener chez le vétérinaire afin que celui-ci vérifie la présence de douleur ou toute autre cause médicale pouvant expliquer l’agressivité :

    • Douleur
    • Fièvre
    • Troubles hormonaux
    • Démence sénile

    La peur et l’anxiété

    La très grande majorité des chiens agressifs sont simplement des chiens peureux ou anxieux qui ne connaissent pas d’autres moyens de gérer une situation qui les inquiète :

    • Un inconnu tente de s’introduire sur son territoire.
    • Quelqu’un tente de lui dérober de la nourriture ou un objet.
    • Le chien est frustré car il n’est pas manipulé d’une façon qu’il trouve plaisante.

    Fido comprend rapidement que l’agressivité est un outil ( le dernier qu’il lui reste ) efficace:

    • Lorsqu’il jappe et montre les dents au facteur depuis la fenêtre celui-ci fini toujours par s’en aller.
    • Lorsqu’il « snappe » celui qui tente de lui dérober son os, il le laisse en paix.
    • Lorsqu’il mord alors qu’on le caresse, nous retirons notre main.

    Comprendre le langage de votre chien

    Avant d’attaquer, de mordre ou de grogner, votre chien a probablement tenté de communiqué son inconfort par rapport à la situation qui le rend anxieux/inconfortable. Puisque ces signaux n’ont pas étés entendus, il a dû communiquer son inconfort d’une manière plus explicite : grondement, montrer les dents, « snapper ». Si votre chien a mordu, mais que vous ne vous êtes pas rendu à l’hôpital, c’est qu’il a contrôlé sa morsure afin de vous donner une dernière chance. Les morsures réelles sont rares, heureusement.

    En suivant ce raisonnement, vous pourrez comprendre qu’un chien qui grogne n’est pas « agressif » : il tente au contraire d’éviter cette agressivité!

    Même si votre chien a mordu, il est possible de le réhabiliter en changeant ses perceptions des situations qui le dérangent.

    Voici une liste des signaux d’apaisements/moyens de communications les plus utilisés – ils sont universels et utilisés par tous les chiens :

    • Détourner le regard/la tête
    • Avoir le regard figé
    • Avoir la bouche fermée ainsi qu’une mimique faciale tendue
    • Se lécher les babines/la truffe
    • Bâiller

    Vous devrez aussi prendre en compte l’ensemble des postures utilisées par Toutou afin de vous faire une idée juste de ses émotions. En ce sens, nous vous conseillons d’être sous la supervision d’un comportementaliste canin afin d’éviter les faux pas.

    Punir ou non un chien qui grogne ou mord?

    Il est contre-productif de punir un chien pour ses comportements agressifs.En effet, cela aura pour effet d’empirer la situation de crise ou bien d’inhiber certains comportements reliés à l’agressivité. Dans le cas ou certains comportements sont inhibés, l’émotion vécue par le chien ne change pas : s’il est en colère, frustré, anxieux ou apeuré il le restera. Il cessera tout simplement de communiquer avec nous de cette façon car il craindra nos représailles. ( voir notre article sur les méthodes d’entraînement canin )

    Dans certains cas, punir un chien agressif peut causer :

    • La redirection de l’agressivité vers autre chose à sa portée
    • L’arrêt des tentatives de communications avant de passer à l’attaque
    • Des attaques spontanées, impulsives, imprévisibles
    • Des troubles paniques généralisés
    • Le syndrome de l’impuissance acquise

    Des solutions pour un chien réactif ou agressif

    Les méthodes de conditionnement classique et de conditionnement opérant apportent les solutions les plus efficaces et sécuritaires en ce qui concerne le traitement de l’agressivité canine. Une exposition graduelle aux stimuli qui font peur au chien en contrôlant le niveau d’anxiété afin qu’il demeure « gérable » sera aussi de mise. Peu à peu, il faudra apprendre au chien réactif, agressif ou stressé que les situations anxiogènes sont, tout compte fait, positives et synonymes de plaisir.

    Par la suite, il sera aussi possible de lui apprendre un comportement alternatif à l’agression en cas d’exposition : marcher à nos côtés et nous regarder est un comportement alternatif très pratique dans les cas de chiens qui sont agressifs lors des promenades.

    Nous apprendrons aussi au chien que nous le comprenons, et nous ferons en sorte que la situation anxiogène cesse lorsqu’il manifeste des signaux de stress. Il n’aura plus besoin de passer à l’agression pour nous faire comprendre qu’une situation l’inquiète.

    L’exercice physique et les stimulations mentales auront une place importante dans le plan d’intervention. Il est effectivement prouvé que le sport diminue considérablement le niveau de stress et d’anxiété puisqu’il active la production de sérotonine, un antidépresseur naturel.

    Il est important d’être conseillé par un  comportementaliste canin pour vous permettre de mettre en place une intervention adéquate.

    La race et le sexe

    Certaines races sélectionnées pour leur capacité à protéger et à attaquer auront plus tendance à démontrer des signes d’agressivité, bien que la génétique n’explique jamais 100% des comportements de notre toutou. Toutefois, il faut noter que les études scientifiques ne nous permettent pas d’affirmer qu’une race de chien agresse plus qu’une autre.

    Les mâles auront aussi plus tendance à être agressif pour défendre leur territoire ou leur désir de s’accoupler alors que les femelles seront plus agressives pour défendre leurs chiots.

    Les maîtres ayant des petits chiens auront plus tendance à les surprotéger, ce qui pourrait à long-terme les rendre plus anxieux par manque de socialisation… Et éventuellement agressifs.

    Par contre, peu importe la grosseur, un chien peut blesser gravement des adultes comme des enfants, et les comportements agressifs doivent toujours être adressés avec sérieux.

    La prévention des morsures chez le chien

    La socialisation du chiot sera la clé : un chien ayant appris en bas âge à interagir de façon saine avec son environnement sera moins stressé. De plus, les espèces auxquelles il aura été socialisé avec succès ne seront jamais des proies potentielles pour lui ( agressivité reliée à la prédation ) .

    De plus, apprendre à comprendre et à communiquer avec votre chien dans son langage s’avère être l’un des moyens de préventions les plus efficaces.

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  • Comment nos chiens perçoivent-ils nos caresses ?

    Un animal de compagnie, le nom le dit, est fait pour tenir compagnie. Pour être présent, pour changer les idées, pour nous apporter du réconfort, pour écouter nos peines et accompagner nos joies. Glisser la main dans leur fourrure, c’est déjà aller un tout petit peu mieux. Dans le monde moderne actuel où le travail traditionnel des animaux a été remplacé par de la machinerie, se faire câliner est devenu leur fonction principale.

    La caresse n’a pas la même signification pour votre chien

    Les humains expriment beaucoup leur affection par le toucher. Nous avons besoin de sentir l’autre sous nos doigts et une grande partie de nos émotions sont gérées par nos sens tactiles. Nous caressons lorsque nous aimons, nous serrons lorsque nous réconfortons et nous recherchons le contact lorsque nous sommes tristes.

    Toucher est une des rares activités où le sens est le but ultime et non le moyen.

    Les chiens ne sont pas des êtres humains. S’il est vrai que la mère entretient un rapport tactile avec ses chiots et que deux chiens amis vont souvent rechercher le contact l’un avec l’autre, leur rapport au toucher est très différent du nôtre. Les chiens aiment les caresses, mais l’activité n’a pas la même valeur émotionnelle pour eux.

    Saviez-vous que seuls les primates utilisent le câlin pour démontrer leur affection? Pour la plupart des autres animaux, nos gestes d’affection pourront même avoir l’air menaçants!

     

    Pourquoi un chien mord-il quand on veut le caresser?

    Cette relation différente vis-à-vis du toucher engendre souvent un problème dans les rapports canins et humains. Nous aimons toucher. Et nos chiens, qui vivent avec nous depuis des millénaires, ont appris à tolérer et même apprécier ces caresses.

    Il arrive cependant des moments où le chien n’a pas envie de caresses :

    • Peut-être que la personne qui le touche est inconnue?
    • Peut-être est-elle trop insistante?
    • Peut-être que le chien est occupé à faire une autre activité qui le met en état de vigilance?
    • Peut-être ne se sent-il pas bien cette journée-là?
    • Ou peut-être que le chien aime bien les caresses à un endroit, mais pas à un autre?

     

    Les chiens ont-ils à subir notre besoin de caresser?

    Les chiens possèdent beaucoup de moyens de nous faire savoir qu’ils n’apprécient pas ce que nous faisons.

    Malheureusement, ceux-ci ne sont pas clairs du point de vue d’un être humain. Un chien va bâiller, se lécher les babines, détourner la tête et faire des yeux de baleine. Ces mimiques, démontrant un inconfort de la part du chien, sont connues sous le terme signaux d’apaisement.

    Si ces signaux plus subtils ne fonctionnent pas, il devra peut-être passer un message clair et drastique, le grognement ou la morsure dans l’air. L’humain, en réaction, s’exclame que le chien a sorti les grands canons sans avertir!

    Le chien, de son côté, pourrait ne pas comprendre pourquoi son compagnon humain n’a pas compris le message qu’il essayait de lui envoyer et a attendu aussi longtemps avant de le laisser en paix.

    Manque de communication entre humains et chiens

    Le message entre les deux individus, malheureusement, ne passe pas. Le dialogue est brisé.

    Puisque nous, propriétaires avertis, connaissons les signaux d’apaisement et connaissons mieux que quiconque notre chien adoré, il est de notre responsabilité d’être non seulement être à l’écoute de notre compagnon, mais aussi de le protéger contre ceux qui ne le comprendraient pas autant.

    « Mon chien aime-t-il se faire caresser? »

    Il a fort à parier que votre chien aime se faire caresser. Toutefois, comme dit plus haut, il y a peut-être des circonstances qui font que le chien ne veut pas de caresses. Comment savoir si votre chien aime un type de câlin ou est partant pour une petite séance de grattouilles?

    Encore et toujours, observer son langage non verbal. Semble-t-il avoir du plaisir? Ou, au contraire, les signaux subtils qu’il envoie vous témoignent-ils d’un léger inconfort? Soyez attentif. Écoutez ce que votre chien essaie de vous dire.

    Testez si votre chien aime est partant pour une séance de câlins!

    Faites câlin à votre chien, arrêtez, reculez et observez sa réaction. Est-ce qu’il revient vous voir pour plus? Ou reste-t-il dans son coin? Si votre chien s’élance vers vous avec entrain une fois que vous arrêtez les câlins, votre chien aime probablement ce que vous faites! Il reste dans son coin? Il est possiblement que Pitou apprécie moins ce type de caresse. Il vous offre une réponse ambivalente? Présumez un « non ». Peut-être n’était-ce pas le moment idéal pour une séance. Ou peut-être pouvez-vous essayer de le caresser autrement?

    Sans l’avoir préalablement câliné, tendez la main à votre chien (en ne faisant aucun geste associé à un tour ou un exercice). Pitou se lève, vient vous voir et cherche votre contact? Il est probablement plus que partant pour un petit câlin!

    Ce que démontrent ces deux tests, et qui est plus important que tout, c’est le consentement de votre animal, son désir de partager ce moment avec vous! Après tout, avez-vous vraiment envie de donner de l’affection à un individu qui souhaiterait plus que tout être ailleurs?

    Si la réaction de votre chien est ambivalente, présumez qu’il n’a pas envie d’être caressé.

    Créer la charte des câlins personnalisée pour notre chien

    Si vous avez des enfants, si vous recevez souvent des amis à la maison, ce serait une bonne idée de définir une charte correspondant aux endroits dans lesquels votre chien (ou n’importe quel autre de vos animaux) aime se faire grattouiller.

    Définissez ces emplacements à partir des réactions de votre chien, en vous basant sur les tests cités plus hauts.

    N’oubliez pas que tout besoin arrive toujours à satiété, et qu’il est possible que votre chien aime se faire flatter pendant quelques minutes, puis qu’il ait tout simplement envie de passer à autre chose.

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    Votre chien n’aime pas se faire caresser?

    Vous avez un chien peu enclin aux caresses et vous voudriez qu’il partage un peu plus de moments tendres avec vous? Vos besoins de le toucher ne sont pas comblés et vous vous sentez pris parce que vous voulez tout de même le respecter?

    Vous pouvez, dans une certaine mesure, « entraîner » votre chien à aimer les câlins. Pensez à quelque chose que votre chien aime. Vraiment, vraiment beaucoup! Est-ce de la nourriture? Ou plutôt une belle séance de jeu? Sans que Pitou voie le jouet ou la gâterie à l’avance, flattez-le brièvement et puis faites une activité qu’il aime. Répétez l’expérience plusieurs fois par jour!

    Votre chien, peu à peu, associera le câlin au jeu ou à la gâterie et sera enthousiaste face à cette activité. Avec certains chiens, vous pourrez ensuite diminuer progressivement votre « récompense ». Avec d’autres, vous devrez la garder à vie. Écoutez votre chien et laissez-vous guider par les messages qu’il vous envoie.

    Si votre chien est agressif lorsque vous tentez de le caresser, contactez tout d’abord un vétérinaire afin de vous assurer que votre chien n’a pas mal. Par la suite, trouvez un bon éducateur canin dans votre région qui travaille avec des méthodes d’entraînement à jour.

    Le syndrome du chat caressé qui mord

    Minou saute sur vos genoux. Il s’y couche et vous le flattez. Il semble bien, mais voilà que, soudainement, il vous mord. Cette situation semble familière? Rares sont les personnes qui ne l’ont pas vécu!

    Les chats, comme les chiens, ont leur propre manière de montrer leur inconfort et de vous communiquer leur désir que vous arrêtiez quelque chose. Tout comme les chiens, leurs signaux ne sont pas clairs pour nous. Un chat qui saute sur vos genoux ne cherche pas automatiquement vos caresses, mais bien votre contact et votre présence. Observez son langage non verbal (queue, oreilles, regard, rigidité du corps) et soyez à l’écoute de votre panthère miniature!

    Attention cependant! S’il ronronne ou vous lèche les mains ne sont pas toujours synonymes de bonheur!

    Avec votre chat, il sera impératif de bâtir une relation afin de bien comprendre son langage et d’établir vos propres moyens de communication à tous les deux!

    Cohabitation entre chien et enfants

    Expliquez également aux enfants que les animaux n’ont pas à subir leurs câlins peu délicats. Supervisez les situations et protégez vos animaux contre les petites mains insistantes. Avoir de bonnes notions en langage canin est un « must » pour tous les parents dont les enfants seront en contact avec des chiens.

    Les enfants ne comprennent pas toujours ce qu’ils font et évaluent très mal leur force. Même le chien le plus sociable peut devenir inconfortable face à leurs attentions peu délicates. C’est à nous, en tant qu’adultes responsables, de gérer la situation.

    Les animaux ne sont pas des peluches. En respectant votre animal et en l’invitant à se retirer dans sa pièce, sa cage ou un endroit sécuritaire avant qu’il n’en puisse plus ou lorsque vous ne pouvez pas superviser directement les contacts, vous vous préviendrez les morsures de votre chien!

    Caresser mon chien pour le récompenser, est-ce suffisant?

    La motivation à être caressé est toujours contextuelle. Nous, en tant qu’humains, ferions-nous n’importe quoi, n’importe quand pour une caresse? Pourquoi en demandons-nous autant à nos animaux? Il est certes gratifiant de penser qu’un être puisse carburer à nous faire plaisir, mais tout cela n’est que romance.

    La plupart du temps, dans la plupart des cas, les récompenses gustatives et ludiques auront une bien plus grande valeur pour votre animal. Un peu comme nous. Ce n’est pas que vous n’aimez pas votre patron, mais vous préférerez toujours votre chèque de paie à une tape dans le dos!

    À certains moments, le fait de se faire toucher peut même être perçu comme une menace ou comme une punition pour votre chien !

    Toutefois, si vous respectez votre chien lors des séances de câlins, si vous lui apprenez à aimer vos caresses, celles-ci prendront de plus en plus de valeur à ses yeux et pourront être utilisées comme une puissante motivation.

    Pour une meilleure relation humain-chien :

    Respectez vos animaux et appréciez leur présence. Votre chien peut venir se coller contre vous et juste apprécier votre présence, pas nécessairement vouloir se faire flatter. Des fois, juste être ensemble peut être suffisant!

    Comme dans toutes situations dans la vie, faites des compromis. Pitou ou Minou aime peu les câlins, mais vous avez besoin de son contact, gardez alors les caresses brèves, ou entraînez-le à aimer les caresses pour que tous y trouvent leur compte!

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  • Socialiser son chien

    Socialiser son chien est une étape importante de son développement. Elle permet d'instaurer une certaine harmonie et un équilibre émotionnelle chez le chien. Il s'agit d'un processus cruciale auquel tout maître soucieux du bien être de son animal se doit de lui donner. Mais qu'est-ce que la socialisation du chien? Et comment rendre sociable son chien?

    Qu'est-ce que la socialisation ?

    La socialisation du chien est le processus pendant lequel l'animal va apprendre et intériorisé des règles et des valeurs tout au long de sa vie, dans la société à laquelle il appartient, et construire son identité social. Comme pour les humains, la socialisation n'est pas innée, c'est avec l'aide de son entourage qu'il apprendra les bonnes manières et un savoir-vivre. Ce processus est donc très important et constitue à lui seul une grande part dans l'éducation du chien qu'il ne faut pas négliger.

    Pourquoi doit-on socialiser un chien?

    Socialiser correctement un chien c'est lui permettre de vivre en harmonie avec son environnement et son entourage. Un chien non socialisé ou mal socialisé devient en général peureux ou agressif. Dans le premier cas, le chien développera du stress, se montrera anxieux ou angoissé lorsqu'il se retrouvera face à un événement ou une situation inconnue. Dans le second cas, plus critique, l'animal réagira aux situations non connues par de l'agressivité. Mais en réalité, c'est d'abord de la peur qu'il ressentira. Ne connaissant pas ces situations, événements, bruits, il le prendra automatiquement comme un danger et réagira naturellement par de l'agressivité - dans le but de se défendre ou de défendre sa famille contre ce danger qui n'en ai pas un - et dans d'autre cas par la fuite. Ainsi, un animal non socialisé peut vite devenir dangereux et développer des troubles du comportements plus difficile à gérer.

    A partir de quand un chien doit être socialisé ?

    La socialisation du chien commence dès son plus jeune âge. Élevé avec sa mère et ses frères et soeurs il apprendra à vivre avec ses congénères dès lors qu'il prendra conscience de l'autre. Ainsi, en plus du sevrage du chien, la mère constituera le premier niveau de la socialisation du chien et de son éducation (ex: la propreté) nécessaire à son équilibre. Une fois qu'il sera en mesure d'être adopté, c'est-à-dire entre 2 et 3 mois, c'est au maître de continuer le processus de socialisation du chien et ce au moins jusqu'à la fin de sa période d'adolescence, puis régulièrement tout au long de sa vie.

    Comment socialiser son chien?

    La socialisation du chien consiste en l'apprentissage des règles et des valeurs de la vie en société - même pour des chiens, mais également en l'apprentissage de son environnement. Socialiser son chien, concrètement c'est purement et simplement lui apprendre la vie dans lequel il vie ou ce pour quoi le chien est destiné.

    Socialisation à la vie en société

    Bizarre de parler de société lorsqu'on parle d'un chien, pourtant lui aussi il vit dans une société où il est susceptible de rencontrer un autre chien à un moment donné. Les règles d'usage veulent que chacun d'entre eux se respectent et se croisent sans montrer de signe d'agressivité ou encore sans avoir à se sauter dessus. Tandis que les humains vont éventuellement se dire bonjour et papoter, les chiens se renifle le museau et le derrière. Mais comme il n'est pas envisageable qu'un humain se fasse agresser en pleine rue par un autre humain sans aucune raison valable, il n'est pas non plus envisageable qu'un chien agresse un autre chien sans motif valable, parce qu'eux aussi vivent en société et se doivent de respecter les mêmes règles que les humains. Ainsi, la socialisation à la vie en société s'apprend dès son plus jeune âge.

    • Faites-le rencontrer d'autres chiens : Même si votre chiens n'est pas vacciné, il est important de lui faire connaître d'autres chiens de différents âges, différentes races mais tous doivent être vacciné (pour le protéger) et sociable afin d'éviter un traumatisme si l'autre chien venait à le mordre. Si vous n'en connaissez pas, rendez vous dans des club canins au minimum deux fois par semaine. Les tarifs sont généralement accessible, et vous aurez bien plus à y gagner qu'à y perdre ! Puisqu'en plus de socialiser votre chien vous serez entouré de personnes susceptible de vous apprendre/aider à éduquer votre chien, à répondre à l'ensemble de vos questions - et plus si affinité !
    • Faites-le rencontrer d'autres espèces : surtout si vous avez des chats, des lapins, des poissons (bon pour les poissons en aquarium il n'y a généralement pas de risque !), n'attendez pas avant de les lui présenter. Les chiens et les chats ne sont pas fait pour vivre ensemble - techniquement - mais l'homme les a rassembler pour en faire de grand amoureux. L'ennuie c'est qu'il n'ont pas la même façon de communiquer, votre chien doit donc apprendre à ses dépends le langage chat et vice-versa. Pour les autres espèce, montrez-les lui et apprenez-lui à ne pas y toucher, et à faire doucement avec sa patte (dans le cas où il voudrait jouer avec). Profitez des balades en voiture pour vous arrêtez près des pâturages de vache, des chevaux, mouton etc. Mais gardez-le en laisse prêt de vous. Si votre chien n'est pas destiné à devenir berger inutile d'aller plus loin.
    • L'apprentissage du périmètre : C'est en jouant avec les autres que votre chien sera en mesure d'apprendre ce qu'est le périmètre correspondant à la distance de sécurité. Tous les chiens ont une certaine distance de sécurité à ne pas franchir. A visualiser comme une sorte de bulle plus ou moins grande selon les chiens, leur caractère et leur vécu. Si ce périmètre est franchi, que ce soit un humain ou un autre animal, il y a de très forte probabilité pour que le chien morde. En général, d'autres signe annonciateurs l'accompagne comme le poil hérissé ou les grognements. Votre chien prendra conscience de toute ça « sur le tas » comme on dit et lorsqu'il y sera confronté.
    • L'apprentissage du langage canin : Un chien qui n'a jamais été au contact des autres chiens quelques soit leur âge éprouvera des difficultés à se faire comprendre et à être compris. Au mieux s'il tombe sur un chien sociable, celui-ci l'éduquera comme il le faut en le « remettant sur les rails », mais s'il tombe sur un chien agressif, non seulement il n'apprendra rien mais en plus il prend le risque de devenir lui-même agressif, considérant alors ses semblables comme dangereux. Vivre, s'amuser et partager des instants avec d'autres chiens lui permettra d'apprendre les significations du comportement postural (appel au jeu, position des oreilles, de la queue... ).

    Socialiser le chien à son environnement

    Personne n'a envie d'avoir un chien qui a constamment peur de tout. Un coup de klaxon et il détale dans le premier trou qu'il trouve, ou au contraire réagit avec vigueur et agressivité! Les chiens de ce genre sont généralement des chiens qui ne sont pas ou mal socialisé. On retrouve notamment ce type de comportement pour les chiens qui ont peur du tonnerre. C'est pourquoi, tant que le chien est jeune, il apprend avec innocence et c'est à ce moment là qu'il faut lui faire entendre un maximum de bruit.

    • Des bruits humains : les pas des talons, les cris d'un bébé, les enfants qui court...
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    • Des bruits motorisé : les avions de chasse qui passe, les voitures, les tracteurs, les camions, le klaxon...
    • Des bruits environnementaux : les éclairs et tonnerre, les cascades,
    • Des bruits festifs : les feux d'artifices, la musiques forte, les rassemblements
    • Des lieux : les forêts, les lacs, les plages, les villes

    Vous l'aurez compris, plus vous montrerez de chose et mieux votre chien sera socialiser ! Cependant, il ne s'agit pas de lui montrer une fois et se dire c'est bon il a retenu, non ! Tout au long de sa vie variez les promenade, un jour en ville un autre en forêt, un autre en voiture.

    Socialisation et renforcement positif

    Faire découvrir à son chien tout son univers c'est bien mais il est primordiale de faire attention aux conséquences. Par exemple, vous souhaitez socialiser votre chien aux autres chiens. Manque de pot le premier que vous rencontrez est un chien méchant et agressif. Votre chien n'aura d'autre choix que d'apprendre par la force la soumission voir la morsure. Résultat, soit ils se montrera beaucoup plus peureux à l'approche de ses semblables soit au contraire il se montrera agressif. Quelque soit l’issue, votre chien gardera des séquelles qu'il faudra par la suite corriger si vous ne voulais pas qu'il reste comme ça. Pour éviter ce genre de désagrément vous devez contrôler et gérer chaque nouveauté. Toujours avec notre exemple, au lieu d'attendre que votre chien en croise un autre, organisez vous-même une rencontre, soit en vous rendant auprès des clubs canin où les chiens sont en grande majorité sociable. Soit auprès d'un chien sociable de votre entourage. Vous pouvez ajouter un renforcement positif en lui donnant des friandises lorsqu'il fait une nouvelle activité et qu'il l'a fait bien.

    Socialiser un chien à la manipulation

    Imaginer qu'un jour votre chien se blesse entre les coussinets. Une petite éraflure de rien du tout, qui avec les poils et la terre s'est infectées. Il vous faudra donc réagir à ce moment là, et le soigner! Si votre chien n'a jamais été habitué à être manipuler dans tous les sens, comment pensez-vous qu'il va réagir? Il a mal à la patte et en plus vous commencez à lui faire des choses que vous n'avez jamais eu l'occasion de lui faire. Votre chiot va se sentir apeuré, agressé il ne va pas comprendre que vous le toucher pour le soigner et ne va pas non plus comprendre pourquoi il a mal. Devant tant d'incertitude, les réactions sont les pleurs, la panique, la morsure... Afin d'éviter tout ces désagréments, vous devez donc le manipuler aussi souvent que vous le pouvez. Quand et comment?

    • Quand vous jouer avec, et uniquement lorsque vous jouer avec, car si vous le prenez par surprise il ne va pas comprendre non plus et risque de s'effrayer
    • Profitez d'un moment de caresse pour commencer à le caresser de partout, toucher les coussinets, entre les coussinets tout en lui parlant gaiement et lui donnant des friandises
    • Toujours au moment des caresses, caressez-le sur le ventre, mettez-le en position coucher sur le dos pour lui masser le ventre, en faisant des ronds. Il appréciera être couché sur le dos pour recevoir des caresse.
    • Profitez également des caresses pour passer sous les aisselles,déplacer ses pattes comme bon vous semble, toujours en lui parlant gaiement et en lui donnant des friandises
    • Jouer au docteur pour observer ses yeux un bref instant, tout doucement tout en continuant à le caresser
    • Observez également les oreilles, les poils, .. en bref jouer au toiletteur

    Un chiot qui apprend à se laisser manipuler, sera d'autant plus agréable qu'il accepte de se laisser manipuler par tout le monde. Cela vous rendra service, mais également à votre vétérinaire si un jour il venait à se blesser. Inciter donc les membres de votre famille ainsi que les visiteurs de faire la même chose avec lui. Ce qui en prime rendra votre chiot plus sociable.

    Socialiser un chien adulte

    Il arrive qu'un chien adulte ne soit pas correctement socialiser, par conséquent il développe des peurs ou des réactions inappropriées à certains événements, bruits ou situations. Pour les corriger, il faut faire comprendre au chien qu'il se trompe, qu'il n'a pas a avoir peur ou à être méchant et recommencer la socialisation avec du renforcement positif. Exemple, votre chien a peur du tonnerre. Il existe des CD de musique qui diffuse des bruits de la nature dont le tonnerre très très proche de la réalité. Vous pouvez d'abord jouer sur le volume en mettant plus ou moins fort pour l’habituer au bruit du tonnerre et s'il réagit bien lui donner des friandises. Il est possible de faire pareil avec à peu près tous les bruits. En revanche, il est compliqué de corriger un chien qui devient agressif face à la présence d'un autre chien.

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  • Mon chien se venge / il est rancunier

    Qu’est-ce que la vengeance?

    On entend souvent dire lors de destructions que le chien s’est vengé de l’absence de son propriétaire ou d’une punition. 
    Et en plus il connait notre paire de chaussure préférée!!

    La vengeance est un concept humain qui demande une forte réflexion afin d’établir un plan précis dans le but de faire face à une maltraitance ou une rancune qui a eu lieu précédemment.

    Cela demande donc plusieurs aptitudes:

    • Avoir de la rancune (émotion)
    • avoir la notion du bien et du mal
    • élaborer un plan qui sera néfaste pour la personne
    • être capable de discerner ce qui est “mal” pour tel individu
    • trouver le moment idéal.

    La rancune

    Le chien a-t-il de la rancune?Le fonctionnement des émotions chez le chien est encore assez secret. je vais donc me baser principalement sur mes observations et déductions pour répondre à cette question. 

    Si le chien était rancunier, cela serait beaucoup plus difficile de lui inculquer de nouveaux comportements mais également de l’aider à faire face aux situations négatives auxquelles il a pu être confronté (abandon, maltraitance).

    De même, la force ne serait pas employée encore si souvent pour éduquer le chien puisque celui-ci “nous le ferez payer” par la suite. 
     

    La rancune est un sentiment persistant lié au souvenir d’une offense qui se cristallise sur une personne. 


    Cela nécessite donc de se maintenir dans le passé, or même si le chien se souvient des actions passés, il vit dans le présent. Cela signifie qu'il passe très rapidement à autre chose et se focalise sur le moment présent. 


    Les cas de “rancunes” dont on entend parler sont le plus souvent liés à de la peur: “Mon chien s’est fait attaqué par un dalmatien, il est vraiment rancunier chaque fois qu’il le voit il devient agressif!” dans ce cas là, ce n’est pas de la rancune, mais simplement la peur d’une nouvelle agression: si le chien qui s’est fait agressé parvient à faire peur à son adversaire, il sera alors en sécurité. 
    Certaines maximes disent d’ailleurs que “la meilleure défense c’est l’attaque”. Mais il ne s’agit en aucun cas de rancune.

    Le bien et le mal

    La notion du bien et du mal fait appelle à la moral qui est un concept humain. Le chien ne distingue pas le bien et le mal mais ce qui lui est profitable et ce qui lui est néfaste.


    Elaborer un plan

    Elaborer un plan nécessite une capacité cognitive complexe permettant la réflexion en amont d’une suite d’actions permettant d’aboutir au but rechercher, or si les chiens sont capables d’élaborer des suites d’actions plus ou moins complexe, ils ne le font que pour obtenir quelque chose qui leur rapporte personnellement. La vengeance ne rapporte rien: elle sert uniquement à "punir" en retour d’une offense/maltraitance/injuste. 

    Cela nécessite également une forme d’empathie afin de pouvoir se projeter dans l’individu (et donc déceler quelle action sera néfaste pour lui). Or le chien ne peut pas se projeter dans l’esprit humain (sinon la compréhension entre nos deux espèces seraient beaucoup plus simple!) Impossible pour lui de déceler donc notre paire de chaussures préférée! C’est peut-être notre préférée parce que nous la portons souvent (odeur plus forte donc) ou bien était-ellesimplement à porter de gueule...

    Le moment idéal

    Trouver le moment idéal fait également appelle à la réflexion. Un chien est capable de trouver le moment idéal pour des comportements qui lui sont propres (chasse par exemple) il est donc impossible que par apprentissage il puisse en déduire que tel action lui serait plus favorable lorsque personne n’est présent par exemple.
     

    Alors, le chien peut-il se venger?

    Nous avons donc vu que le chien ne disposait pas des ingrédients nécessaire à la préparation d’une vengeance.
     

    Dire qu’un chien se venge c’est faire de l’anthropomorphisme en prêtant au chien des capacités mentales/intellectuelles propre aux humains.


     Le chien ne peut donc pas se venger! Et heureusement sinon on assisterait à plus de blessures chaque année. De même, les chiens ne se contenteraient plus de subir les maltraitances de l'humain mais y répondrait.

    Mais pourquoi le chien détruit-il?

    Puisque le chien ne détruit pas pour se venger alors pourquoi fait-il cela? 
    Les problèmes de destructions ne viennent pas d’une vengeance du chien mais très souvent d’ennui ou d’anxiété.

    L'ennuie:
    Seul à la maison et sans activité, il va chercher à occuper son temps, soit en vocalise, soit avec sa gueule et donc en détruisant des objets.

    L'anxiété:
    Les destructions peuvent également être le signe d’une anxiété: le chien machouille et détruit afin de se calmer. Ces chiens peuvent également s’automutiler en se léchant par exemple (ce serait l’équivalent des ongles rongés chez les humains)



    La destruction d’objets particuliers:
    J’entends également dire “mon chien ne s’en prend qu’aux affaires de mon mari” ou encore “hier je me suis disputée avec mon mari, mon chien a mangé ses chaussures pour me venger” Dans ces cas là, il ne s’agit bien sur pas d’une vengeance (impossible chez le chien comme nous l’avons vu) mais probablement d’un relâchement des tensions sur les objets appartenant à la personne créatrice du conflit afin de s’apaiser et se détendre..

    Et en plus il recommence!!

    S’il recommence à chaque fois c’est uniquement car ses motivations sont mal comprises par son humain: en agissant sur les causes des destructions plutôt que sur les conséquences, le problème disparaitra et permettra au chien d’exprimer ses besoins naturels d'une façon qui sera approuvé par son humain.

    Les destructions ne sont pas un problème insurmontable ( surtout avec l'aide d'un professionnel) mais doivent être prises au sérieux: c'est le marqueur d'un mal-être chez le chien.

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  • Comment rendre mon chien propre?

    Pendant les deux premiers mois de son existence, un peu comme chez un jeune enfant, il est tout à fait normal que votre chiot ne puisse se retenir. Instinctivement, la chienne mange les excréments de sa progéniture pour garder la tanière propre.

    Plus tard, le jeune chien prendra l’habitude de faire ses besoins loin des lieux où il a l’habitude de dormir et de manger. Pour ce qui est du reste, il est du devoir de chaque propriétaire d’apprendre à son chien l’endroit adéquat où il pourra se soulager.

    Que votre chien ait 2 mois ou 8 ans, la manière de lui enseigner la propreté reste la même : Vous devrez restreindre physiquement votre chien lorsque vous ne pouvez le surveiller, le sortir le plus souvent possible et nettoyer de façon efficace toutes traces d’odeurs.

    La clé du succès résidera dans la prévention, c’est-à-dire de faire en sorte que votre chien ne puisse s’exercer à faire ses besoins à un autre endroit que celui convenu.

    Dans des cas plus rares, la malpropreté chez le chien peut être d’ordre médical ou comportemental. Par exemple, votre chien peut souffrir d’anxiété de séparation ou bien d’une infection urinaire. Vous devrez alors consulter un vétérinaire ou un éducateur canin.

    La cage pour apprendre à son chien la propreté

    Le meilleur moyen d’empêcher Fido de salir le parquet lorsque vous ne pouvez le surveiller est de le mettre en cage.

    Si vous êtes réticent à mettre votre compagnon dans une telle installation, il vous serait probablement utile de lire l’article suivant : Comment installer confortablement mon chien dans sa cage? Ce qu’il faut retenir, c’est que lorsqu’une cage est utilisée de manière adéquate, elle devient une petite maison rassurante pour votre compagnon à défaut d’être un lieu de punition et synonyme de « prison pour chien ».

    La preuve? Un chien à qui l’on a appris graduellement et avec douceur à aimer la cage ira s’y reposer par lui-même lorsque la porte est ouverte.

    Stimulez mentalement et physiquement votre chiot/chien afin qu’il puisse se servir de sa cage comme lieu de repos.

    La grandeur idéale pour la cage de votre chien

    Puisque votre compagnon a instinctivement l’habitude de ne pas souiller l’endroit où il se repose, il est important que sa maison ne contienne que l’espace approprié pour l’accueillir. Pas plus.

    Idéalement, la superficie que vous devriez offrir à votre chien devrait être suffisante pour qu’il puisse être confortablement couché, pour qu’il puisse se lever et pour qu’il puisse changer de position.

    Si vous souhaitez que votre chien apprenne à se retenir rapidement, il est important qu’il ne puisse pas faire ses besoins dans un coin de sa cage puis aller se coucher dans l’autre.

    La plupart des cages vendues sur le marché viennent avec un séparateur ajustable qui vous sera bien utile.

    Votre chien apprendra à se retenir et, peu à peu, vous pourrez lui offrir davantage d’espace!

    Surveiller attentivement votre chiot

    Un chiot a envie d’uriner environ toutes les 30 minutes à l’âge de deux mois et toutes les heures à l’âge de 4 mois. Il ne faut JAMAIS punir un chien lorsqu’il urine dans la maison, car cela le rendrait anxieux et il pourrait commencer à uriner à l’abri de votre regard, dans la maison. Aussi, cela pourrait créer un effet pervers : Fido pourrait manger ses excréments pour les faire disparaître… Visez la prévention plutôt que la punition!

    Lorsque vous le prenez sur le fait, restez-calme, amenez le immédiatement dehors et récompensez s’il termine ses besoins à l’extérieur. Le fait de l’amener toujours au même endroit pour se soulager l’aidera à faire l’apprentissage de la propreté, car il y sentira son odeur.

    Les chiots ne doivent pas faire plus de 15-20 minutes d’exercice à la fois pour préserver leurs hanches. Il est donc judicieux de sortir petit Fido très souvent, de courtes durées. Dites-vous que même si cela vous demande du temps et de l’énergie, il apprendra plus rapidement ainsi!

    Il est donc important de le sortir fréquemment :

    • Après chaque repas
    • Après chaque période de jeux
    • Lorsqu’il vient de se réveiller
    • Lorsque vous sortez votre chien de sa cage

    S’il ne fait pas ses besoins lorsque vous le sortez à l’extérieur de votre demeure, vous devez le remettre dans sa cage ou utiliser une laisse que vous accrocherez à votre taille pour l’empêcher de trouver un endroit calme où il pourra faire ses besoins.

    Peu importe la méthode que vous choisirez, sortez à nouveau votre toutou dans les minutes qui suivent.

    • S’il fait ses besoins, récompensez-le
    • S’il ne les fait pas, recommencez l’expérience jusqu’à ce qu’il élimine à l’extérieur
    • N’oubliez pas de le récompenser

    En appliquant ces conseils, votre compagnon devrait rapidement associer l’extérieur au fait de faire ses besoins.

    Nettoyer correctement les surfaces souillées

    Trop souvent, les clients qui me consultent avouent utiliser de l’eau de javel, du Windex ou d’autres produits nettoyants.

    La plupart de ces produits contiennent de l’ammoniac ou ont un pH basique… Ces substances encouragent votre chien à revenir faire ses besoins au même endroit en renforçant l’odeur naturelle de ses déjections.

    Il est donc conseillé de tout simplement utiliser de l’eau et du vinaigre pour nettoyer les dégâts.

    Votre chien urine dans la maison : les causes comportementales à envisager

    Il est possible que Toutou soit anxieux : uriner lui permet de faire passer une partie de ce stress. Il est inutile de punir votre chien, sous peine de voir ses problèmes de malpropreté prendre de l’ampleur.

    En ce qui concerne les pipis d’émotivité, la meilleure solution est souvent d’ignorer complètement ce comportement. Demandez à vos invités d’ignorer le chien quelques minutes lors de leur arrivée, le temps qu’il soit suffisamment calme pour être flatté sans trop s’émouvoir.

    Au besoin, vous pourrez consulter un dresseur de chiens ou un expert en comportement canin qui saura évaluer précisément vos besoins.

    Votre toutou aurait-il un problème de santé?

    Peut-être que la raison pour laquelle votre animal de compagnie se soulage dans la maison est tout simplement et malheureusement d’ordre médicale.

    Voici une courte liste des maux qui pourraient affecter votre chien :

    • Infection urinaire
    • Incontinence reliée au vieillissement
    • Diabète
    • Maladie rénale

    Vous croyez que votre compagnon souffre d’une de ces maladies? Contactez votre vétérinaire dès maintenant!

    Un chien propre en quelques étapes faciles

    Pour que votre toutou comprenne où ses besoins doivent être faits, n’oubliez pas d’appliquer la méthode suivante :

    1. Utiliser la cage pour restreindre votre chien lorsque vous ne l’avez pas à l’œil
    2. Sortir votre animal le plus souvent possible et le récompenser
    3. Enlever toutes traces d’urine et de déjections.
    4. Ne jamais punir votre chien lors d’accidents

    Finalement,si cela peut vous aider à rester calme lors des accidents de Fido, gardez en tête qu’il vous a fallu deux ou même 3 ans avant d’acquérir la propreté!

    Si vous pensez ne pas être en mesure d’être assez discipliné, organisé ou disponible pour apprendre la propreté à votre chiot, il serait avisé d’engager un promeneur de chiens compétent qui pourra sortir votre boule de poils aussi souvent que possible.

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  • BÉBÉ À VENIR… ET LE CHIEN DANS TOUT ÇA?!?

    L'arrivée d’un bébé est un très grand moment dans notre vie et nous devons nous préparer progressivement aux changements qui s’opèrent. Il en va de même pour le chien, qui a probablement déjà détecté les hormones de grossesse de son humaine bien avant qu’elle passe son premier test. Trop souvent, les gens interviennent quand ils sont en plein dedans, soit en immersion totale avec l’excitation et tout ce que peut amener un nouveau-né. L’idéal est de profiter des 9 mois à venir pour préparer progressivement tout ce beau monde et d’éviter de se retrouver dans la gamme d’émotions après l’accouchement

    Laissez-moi vous dire qu’en 9 mois, vous avez amplement le temps de réaliser bien des choses, mais le temps passe très vite! Paroles d’une toute nouvelle maman! Alors, commençons dès maintenant.

     

    Préparez-vous à l’arrivée du bébé en famille

    Dès le premier trimestre passé, vous commencerez certainement à annoncer la bonne nouvelle ainsi que faire quelques petits achats. Certains vont changer de décor et transformer la maisonnée ou le logis. Il est important d’inclure le chien dans ces changements. Empêcher ce dernier d’entrer dans la chambre du bébé à venir risque plutôt de provoquer une certaine frustration. Vous ne le savez peut-être pas, mais le chien ressent beaucoup vos changements, votre excitation. Il désire vous suivre partout et observer ce que vous faites. C’est tout à fait normal! Faites-le participer, faites-lui découvrir peu à peu les nouveaux meubles dans leur espace et récompensez les comportements calmes. Si vous avez un chien qui déplace beaucoup d’air dans la maison, assurez-vous d’opter pour des meubles solides sur leurs pattes. Installez-les en place avant l’arrivée du bébé permettra à votre compagnon de s’habituer à cette nouveauté dans son environnement. Ce n’est pas quand bébé sera là qu’il faut tout chambouler dans la maison, car ça vous demandera beaucoup plus d’énergie et de gestion. Si vous avez un gros chien, vous risquerez d’avoir un curieux trop enjoué qui fera basculer un meuble. Si vous avez un petit chien, il voudra peut-être sauter partout pour être à la hauteur de la situation et voir ce qui se passe de nouveau.

    Amusez-vous en lui faisant découvrir ce qu’il y a dans les sacs que vous rapportez à la maison, comme les vêtements ou les articles du bébé. Ainsi, vous éviterez un museau curieux d’aller fouiner partout en votre absence à la recherche des nouveautés si attrayantes dans la chambre.

    Planifiez vos prochaines promenades

    Vous et votre chien prenez certainement des ballades tous les jours, mais il y aura quelque chose de nouveau dans les prochains mois, soit la poussette. Certains chiens peuvent avoir peur de cette dernière au simple bruit que font les roues sur le sol. Souvent, juste le fait de promener la poussette d’une pièce à l’autre dans la maison suffit au chien pour l’habituer à cette nouveauté. Il en va de soi pour la coquille que vous pouvez laisser par terre plusieurs jours dans différentes pièces ou sur différents meubles. Le chien en profitera certainement pour la renifler quelques minutes et s’en  désintéressera assez rapidement. Nous voulons que la coquille ne soit plus un secret bien gardé, une nouveauté trop excitante pleine d’odeurs lorsque vous arriverez avec votre trésor à la maison.

    Contrairement à nous, il faut comprendre que les chiens sont des êtres très olfactifs. L’odorat est primordial chez le chien et il a besoin d’explorer quand il arrive dans un nouvel environnement. Il y a aussi les nouveautés qui entrent dans la maison qui sont intrigantes à découvrir. C’est une manière pour lui de se rassurer et de participer à ce qui se passe dans son environnement immédiat. Une maison ou un logis dans lequel il passe la majorité de son temps en votre absence. Donc, il est normal de vouloir être au courant des dernières nouveautés. Il ne s’agit pas de contrôle ou de territorialité, mais plutôt de sécurité et de curiosité.

    Une fois votre chien habitué à la présence de la poussette, pourquoi ne pas en profiter pour faire une balade à l’extérieur?!? Si votre chien présente une crainte face à la poussette ou au bruit des roues, il est toujours préférable de commencer progressivement à l’intérieur en récompensant votre chien quand il approche de la poussette. Ne le forcez JAMAIS à vous suivre par la contrainte. Encouragez-le plutôt à venir à votre rencontre en gardant une certaine distance entre vous et la poussette et récompensez toutes les tentatives de rapprochement. Cela peut prendre quelques jours avant que votre chien soit à son aise, mais plus vous respecterez le rythme de votre chien, plus il sera facile pour vous de le désensibiliser.

    Une fois que vous sentez que votre chien est à l’aise à côté de la poussette, vous pouvez tenter l’expérience à l’extérieur, toujours avec des gâteries ou un jouet pour rendre l’expérience des plus agréables. Dans le meilleur des mondes, vous pouvez même donner une nouvelle tâche à votre compagnon, soit d’apporter lui-même son jouet ou ses choses dans un petit sac à dos prévu à cet effet. Votre chien sera très content de promener bébé le moment venu et il sera prêt en même temps que vous pour une petite remise en forme après l’accouchement.

    Procurez au chien une zone neutre

    Une zone neutre est une zone exclusive au chien, un lieu de repos et d’apaisement où il peut se retirer pour se reposer, se calmer. Peut-importe la surface (coussin, tapis, cage, sol…), le chien doit avoir un endroit à lui où il y trouvera confort. Cet endroit doit être dépourvu d’achalandage, doit être accessible en tout temps pour lui permettre d’y trouver refuge ainsi qu’en sortir à sa guise. Ainsi, lors de moments plus difficiles, vous pourrez proposer à votre chien de se retirer et d’aller se reposer. Cet endroit ne doit jamais servir à la punition et doit être payant pour lui procurer un sentiment de bien-être et non l’inverse. Nous avons tous besoin d’un lieu où se recueillir ou pour décompresser, le chien aussi! Malgré tout, il se peut qu’il tienne mordicus à vous suivre partout dans les débuts, mais il ne faut pas hésiter à lui proposer d’aller se reposer avec un os à mâchouiller ou un jouet. Parfois, ils ont besoin d’un petit coup de pouce pour comprendre qu’ils n’ont pas besoin d’être toujours avec nous. Ils apprennent ainsi à mieux gérer leur stress et à développer une certaine indépendance.

     Profitez de votre retrait préventif ou de votre congé pour vous préparer

    Certaines femmes passeront le dernier trimestre de leur grossesse à la maison. C’est le temps idéal pour préparer la venue du bébé tout en incluant le chien dans vos démarches. Pour celles qui ont plus de temps, s’amuser à apprendre des trucs à son chien est une occasion merveilleuse de resserrer les liens. Voici quelques exemples de choses que vous pouvez apprendre à votre compagnon pour le plaisir et le défi:

    • Balancer la chaise berçante ou la chaise sauteuse
    • Ranger les jouets du bébé dans un coffre
    • Ramasser un truc qui est tombé par terre
    • Fermer ou ouvrir une porte
    • Toucher des objets avec son museau
    • Cacher son museau avec sa patte lorsque vous changez la couche

    Il y a des milliers de trucs que vous pouvez apprendre à votre chien qui vous aidera dans votre quotidien. Amusez-vous à épater les proches et la visite, ça leur permettra d’être moins craintifs pour tout ce qui concerne la présence du chien avec le nouveau-né.

    Faites jouer des sons de bébé

    Vous le savez déjà, votre compagnon à quatre pattes a les oreilles bien plus sensibles que les vôtres aux sons. Imaginez sa réaction devant un bébé qui pleure pendant des heures… Heureusement, il existe aujourd’hui beaucoup de moyens afin de préparer les oreilles de Fido aux sons de bébé. Faites aller vos doigts sur YouTube et cherchez des vidéos avec des gazouillis et différents pleurs pour amorcer une désensibilisation. Commencez avec un volume faible et augmentez graduellement en notant la réaction du chien. Si ce dernier s’énerve au moindre pleur, y aller graduellement et, encore une fois, récompenser tous les comportements désirés. Ne forcez JAMAIS le chien à rester dans la pièce s’il désire fuir le bruit. Demandez-lui plutôt de joindre sa zone neutre et récompensez-le. Pratiquez cet exercice à différents moments dans la journée. Certains chiens peuvent être moins patients en soirée et c’est tout à fait normal. Qui ne l’est pas à la fin d’une journée bien remplie?!? La zone neutre vous sera très utile à ce moment.

    Il en va de même pour les jouets du bébé avec des sons intrigants ou effrayants. Faites-les jouer de temps à autre dans différentes pièces, dans différentes situations et récompensez toujours les comportements désirés. Ainsi, vous aurez un chien moins anxieux en présence de tous ces nouveaux stimuli. Le but de ces exercices est de généraliser, en simulant toutes les situations possibles, pour éviter une trop grande réaction lorsque vous n’aurez peut-être pas la patience d’intervenir comme il se doit.

     Soyez conscient qu’il y a toujours un risque

    Certes, à moins que votre chien ne soit déjà en contact avec de très jeunes enfants, voire des bébés, vous ne savez jamais comment il peut réagir. Même si vous connaissez parfaitement bien votre compagnon canin, il ne faut JAMAIS lui laisser la responsabilité de veiller sur un enfant ou un bébé. Ce dernier n’est certainement pas mal intentionné, mais il peut parfois être très maladroit. De plus, le bébé ou un enfant en bas âge n’a pas la cognition pour être responsable de sa sécurité et du risque de dangerosité. Sa psychomotricité fine n’est pas développée pour lui permettre des contacts de qualité avec le chien sans faire mal à ce dernier (tirer les oreilles, mettre son doigt dans un œil, écraser sa queue en marchant dessus, caresser trop fort…). Il ne faut pas mettre l’animal dans une situation stressante où il atteindra une limite de tolérance zéro, car plus ses signaux d’apaisement seront ignorés, plus vite arrivera la morsure. Rappelez-vous, le but n’est pas d’exclure votre compagnon, mais de lui permettre de vivre avec vous ce moment et surtout, lui permettre de faire une association très positive avec l’enfant. Trop souvent, les gens réprimandent les comportements du chien en présence du bébé. Dans de telles circonstances, il n’en faudra pas beaucoup pour comprendre que la présence du dernier de la famille n’est pas profitable, voire même négative. Apprenez-lui plutôt à bien se comporter (s’asseoir ou se coucher à vos pieds lorsque vous avez le bébé dans vos bras) et récompensez toujours les bons comportements. Ne forcez JAMAIS un chien à collaborer, ça ne fera qu’engendrer un stress ainsi qu’un faux état de calme.

    Il y a des chiens qui ne sont pas faits pour vivre avec des enfants. Parfois, nous devons replacer ces derniers dans une autre famille, mais ce sont des cas d’exception.

     Pensez à votre retour à la maison

    Préparez une petite mise en scène en prévision de votre arrivée de l’hôpital vous sera d’une grande aide. Certaines femmes ne seront de retour à la maison qu’après quelques jours d’absence. Imaginez le niveau d’excitation de votre compagnon canin lors de votre retour. Selon le cas, il n’est certainement pas raisonnable d’entrer dans la maison avec le petit dans les bras. Je conseille fortement à la maman d’entrer en premier et de prendre quelques minutes seule avec le chien pour qu’il puisse vous retrouver, vous sentir et se calmer. Souvent, une quinzaine de minutes maximum suffisent. Après cette période d’excitation passée, le conjoint ou l’accompagnateur peut entrer dans la maison avec le bébé. Il est préférable de laisser ce dernier dans sa coquille (le chien connait déjà cet objet, mais pas ce qu’il y a dedans). En temps normal, le chien aura tendance à se mettre le museau dans la coquille. C’est pour cette raison que je demande aux parents d’installer la coquille en hauteur, sur un niveau stable, et de prendre le bébé dans leurs bras. Ensuite, je permets au chien de renifler la coquille par terre pour qu’il puisse sentir. Si votre chien est calme, profitez-en pour lui présenter le bébé. Toutefois, n’imposez JAMAIS le visage de votre progéniture vers le chien. Faites-lui plutôt sentir le popotin, comme lors d’une bonne rencontre avec d’autres amis canins.

     Apprenez à observer votre chien et demander de l’aide

    Vous connaissez certainement mieux que quiconque votre chien, mais il n’y a rien de mieux qu’être appuyé dans ses démarches avec l’aide d’une personne externe à votre situation, car elle sera plus objective que votre entourage. Il est tout à fait normal de se poser des questions et de parfois n’y trouver aucune réponse. Un bon éducateur ou coach en comportement canin vous aidera à observer votre chien sous un autre angle dans son environnement (sa position dans l’espace, les signaux d’apaisement, les signes de tension ou de relaxation, sa respiration…), car son corps est un langage riche qui reflète son état émotionnel. Vos observations et un travail commun vous aideront à mieux comprendre ce qui se passe pour mieux aider le chien à gérer son stress ou tout simplement encourager un véritable état de calme.

    Fanny Mahingan Peltier

     

    article issus : http://encompagniedeschiens.ca/

  • SÉLECTIONNER UN CHIOT DANS UNE PORTÉE

    Votre décision est prise, vous allez accueillir un chiot. Malgré votre impatience de le voir arriver chez vous, vous devez prendre le temps de choisir le bon. Il serait regrettable de vous rendre compte quelques semaines plus tard que vous avez fait le mauvais choix.

     

    La disponibilité

    Quand vous vous rendez dans un élevage, il y a de fortes chances que tous les chiots de la portée ne soient pas disponibles. Il se peut que certains soient déjà réservés mais aussi que l’éleveur décide d’en garder. Si lors de vos visites, les chiots rencontrés ne correspondent pas à vos attentes, ne cédez pas à la tentation d’en prendre un à tout prix.

    L’état de santé

    Il faut prendre le temps d’étudier, d’examiner chaque chiot de la portée. Cela vous permet de voir s’ils sont en bonne santé. Regardez notamment la qualité de leur pelage, leurs oreilles, leurs yeux, leurs réactions, leur vivacité.

    Il faut également vous assurer que le chiot qui vous intéresse entende bien. La meilleure façon de procéder est d’attendre que le chiot ne vous regarde pas et de taper dans vos mains pour observer sa réaction. S’il entend bien, il doit réagir immédiatement.

    Avant d’arrêter votre choix

    Votre choix est fait, vous avez craqué pour un chiot ! Avant de l’adopter, demandez-vous une dernière fois si son comportement, son caractère correspondent bien à votre mode de vie et si vous êtes en mesure de lui consacrer assez de temps pour qu’il puisse être épanoui et équilibré. Un chien vit en moyenne 12 ans et partagera chaque jour de votre quotidien. N’hésitez pas à vous renseigner sur le caractère de la race choisie et également de demander à l’éleveur comment se comporte ce genre de chien.

    N’adoptez pas un chiot si :

    • Vous n’avez pas vu les parents au préalable. Il est impératif de savoir à quoi va ressembler votre chien plus tard.
    • L’éleveur n’est pas en mesure de vous présenter le carnet de santé et de vaccination du chiot.
    • L’éleveur ne sait pas répondre à vos questions.
    • L’environnement dans lequel évolue les chiots n’est pas propre.

    Sélectionner un chiot, les réponses à vos questions :

    Article issus : http://www.toutoupourlechien.com/selectionner-un-chiot-dans-une-portee.html