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  • Les chiens ont besoin d’un guidage humain

    D’après une étude publiée le 16 septembre dans la revue Biology Letters par l’Oregon State University, nos chiens domestiques auraient été formés pour solliciter les humains et obtenir leur guidage, au lieu d’agir de façon indépendante. La sensibilité sociale joue un rôle clé dans la volonté d’un chien à résoudre des problèmes.

    Dans l’étude, les chiens de compagnie, chiens de refuge, et les loups disposaient de trois essais pour ouvrir une boîte de puzzle qu’il fallait résoudre dans trois situations différentes : avec un soigneur humain neutre, avec un soigneur qui les encourageait, et totalement seuls.

    Le résultat ? Les loups avaient un taux de réussite de 80% dans la résolution de l’énigme. A l’inverse, les chiens domestiques et les chiens de refuges n’affichaient qu’un très faible taux de réussite de 5%.

    Pour les chercheurs, « les gens ont tendance à penser que les chiens sont intelligents parce qu’ils savent reconnaître qu’un problème est insoluble, tandis que les loups ne semblent pas comprendre cela. Au lieu de cela, les chiens peuvent avoir recours à des stratégies différentes pour résoudre les problèmes. »

    Par ailleurs, « les chiens de compagnie semblent pécher par excès de prudence. Même s’ils savent que résoudre le problème de façon indépendante sera bien perçu, et même si leur propriétaire les encourage, ils préfèrent une « solution cognitive », c’est-à-dire que leur propriétaire les aide directement à ouvrir la boîte. »

    Pour les chercheurs, ce besoin de guidage, même pour résoudre un problème facile, est un comportement adaptatif, dérivé de l’éducation donnée pendant très longtemps aux chiens d’attendre le signal de leur maître avant d’agir, sous peine de conséquences (forcément négatives!).

     

    Article du site : http://cliniqueveterinairepontdeneuilly.fr/

  • un animal c'est bon pour la santé de vos enfants ?

    Avoir un animal domestique serait bénéfique pour la santé des enfants. Selon une récente étude, le fait d'avoir un chien aide à réduire le risque d'asthme chez les jeunes enfants.

    La recherche suggère que grandir avec un chien ou un chat est bon pour les enfants. Une étude, publiée la semaine dernière dans JAMA Pediatrics, conclut que les enfants qui ont eu un chien dans les premières années de leur vie sont 13% moins susceptibles de développer de l'asthme vers l'âge de 6 ans, que les enfants qui grandissent dans des ménages sans animaux domestiques.

    L'enquête a utilisé un registre suédois qui contient les données de plus d'un million d'enfants. Ils ont constaté que les enfants qui grandissent dans les fermes et côtoient les animaux quotidiennement avaient 50% de risques en moins d'avoir de l'asthme jeune. Ces résultats concordent avec l'hypothèse "hygiène", qui pense que les enfants sont plus susceptibles de développer des allergies s'ils grandissent dans des environnement "ultra-propres", explique le Dr Luisa Dillner, responsable du BMJ Group Research and Development, dans The Guardian.

    Les chiens offrent de meilleures protections que les chats

    Une étude menée sur 397 bébés finlandais, publiée dans la revue Pediatrics en 2012, avait déjà démontré que les bébés dont les parents possèdent des chiens ou des chats avaient moins de rhumes et d'infections aux oreilles. Ils avaient également eu moins besoin d'antibiotiques que les autres.

    Les chats et les chiens sont les animaux domestiques les plus communs. Il n'y pas de preuve tangible que les chats aident à réduire les allergies. Il semblerait que les chiens offrent de meilleures protections.

    De plus les animaux qui passent moins de six heures par jour au sein de la maison et sont souvent dehors offrent des effets plus protecteurs. Les scientifiques pensent que cela est dû au fait que l'environnement extérieur permet de mieux stimuler les défenses immunitaires de l'enfant.

    D'autres bénéfices

    En dehors de la santé, l'environnement général et la situation familiale bénéficient aussi de la présence d'un animal domestique. En effet, les animaux augmentent le temps passé en famille et la quantité d'amusement ressentie. Avoir un animal permet également aux enfants d'apprendre à se responsabiliser, à faire de l'exercice en le sortant (si c'est un chien par exemple), ainsi qu'à faire face à perte lorsque l'animal décède.

    Cependant, les bénéfices de santé ne justifient pas à eux seuls la présence d'un animal domestique. Il ne faut pas oublier qu'ils ont également leur inconvénients, notamment celui d'avoir des vers ou autres parasites.

    Article du site :http://m.levif.be/

  • L'éducation positive, cause d'obésité ?

    L'une des craintes qui revient assez souvent lorsque l'on parle d'éducation positive ainsi que lorsque l'on indique donner des friandises est l'idée que cela va rendre les chiens obèses.

    Il est important de préciser qu'une étude anglaise réalisée par la PFMA en 2014 révèle que 77% des vétérinaires pensent que l'obésité augmente de façon globale chez les animaux de compagnies. Ils estiment que 45% des chiens sont en sur-poids. Par contre, 63% des propriétaires pensent que leurs animaux n'ont pas un problème de poids.

    Alors forcément, les friandises peuvent avoir un certain effet sur le poids du chien et il est normal que cela inquiète les propriétaires. Néanmoins pour réduire les risques sans réduire les friandises nécessaires à l'éducation, nous appliquons quelques règles de bases utiles pour tout les chiens mais souvent oubliées.

    - Choisir son alimentation principale avec soin

    Oui, les friandises que l'on donne peuvent avoir leur importance sur le poids, mais il y a tout de même l'alimentation quotidienne qui joue fortement sur le poids de nos animaux. Les chiens sont des carnivores opportunistes, ils sont capable de digérer un certain nombre d'aliment mais la digestion n'est pas le seul critère à prendre en compte.

    Prenez le temps de regarder les compositions de vos croquettes (et de vos friandises). Les ingrédients sont écris par ordre d'importance. Prenez également le temps de vous renseigner sur les différents types d'alimentations existantes telles que le BARF ou encore le Raw Feeding. Gérer correctement l'alimentation de votre chien est l'une des bases importantes pour contrôler son poids.

    - Adapter son activité physique

    Oui, donner des friandises peut faire grossir le chien, mais s'il grossit c'est également parce qu'il ne se dépense pas suffisamment face à sa prise alimentaire. Le chien est censé sortir hors du jardin, précisons le, au moins une heure par jour. Ce conseil est général, si vous avez choisi d'adopter un Husky, un Border Collie ou un Pékinois, leurs besoins seront bien évidemment différents. Néanmoins avoir une base correcte d'activité est important. Il est également possible de pratiquer certains sports. Le chien comme n'importe quel athlète aura besoin de s'entraîner mais ça peut lui faire du bien et remplacer ses petits bourrelets par des muscles bien ronds.

    Suivant une étude réalisée par DogBuddy.com en avril 2015, seuls 48% des français sortent leurs chiens plus d'une heure par jour. 10% les sortent même moins de 15 minutes par jour.

    Pas envie de sortir ? Les sorties hors jardin sont très importantes pour permettre au chien d'explorer et de rencontrer des congénères. Néanmoins certains sports peuvent se pratiquer dans un jardin (petit parcours d'agility, frisbee, ...) et d'autres peuvent se pratiquer au sein même de la maison (obérythmée, ...). Si vous vous cassez la jambe et qu'exceptionnellement le nombre de sorties et leurs durées se réduit, vous pouvez trouver des activités complémentaires pour lui permettre de se dépenser. Certaines activités telles que les sprinkles peuvent permettre au chien d'explorer dans un environnement pourtant connu.

    - Choisir ses friandises

    Fromages, biscuits apéritifs, bonbons, ... Autant le dire immédiatement, ce ne sont pas des friandises recommandées. La biscotte pleine de confitures du petit-déjeuner non plus ! Au delà du risque d'obésité et même du risque de soucis de comportement lié à certains rituels (tel que le petit bout de fromage en fin de repas qui rend le chien pénible tout le long du repas puisqu'il attend sa friandise ...), tout ce que l'on mange n'est pas bon pour le chien. Certains produits sont toxiques pour eux et peuvent les empoisonner petit à petit comme c'est le cas pour le chocolat.

    Attention, qu'un produit soit estampillé "pour chien" ne signifie pas qu'il ne sera pas toxique. Ainsi une marque propose du chocolat pour chien, contenant du cacao et étant donc dangereux pour sa santé. Certains peuvent faire des réactions très violentes à ce type de produits alors que d'autres sembleront le tolérer alors que sur le long terme, cette friandise est toute aussi dangereuse.

    Donc, pour choisir ses friandises, il est intéressant de retourner à la base : de la viande. Et si votre chien est obèse, pourquoi pas de la viande maigre...

    Une fois les friandises choisies, vous pouvez déduire la quantité que vous donnez de la ration journalière de votre chien. Ainsi comment pourraient-elles augmenter le risque d'obésité ? Ajoutons néanmoins que l'éducation positive n'interdit absolument pas de donner d'autres types de récompenses telles que les jouets, etc, etc. Les récompenses peuvent être non alimentaires, mais il est dommage de supprimer un type de récompense qui motive tant le chien.

    Alors n'oubliez pas, l'alimentation et le sport, sont tous les deux importants pour que votre chien garde la ligne !

    Article du site : http://hund.fr/actualites

  • Non au punition physique !

    Une fois n’est pas coutume, ce post sera l’occasion d’un petit coup de gueule. Un coup de gueule provoqué par ce que je considère comme une vision d’horreur. La preuve, malheureusement, que les méthodes de dressage archaïques ont encore de beaux jours devant elles. 

    Ceasar Millan plaque un chienLa scène, choquante, se passe dans un parc bruxellois pendant un cours de dressage: l’instructeur maintient un rottweiler au sol, par la force, un genou sur son arrière train et un autre fermement enfoncé sur son collier à pointes. Comment ne pas réagir?

    Des méthodes de moins en moins utilisées

    Inutile de revenir sur ce que je pense du matériel utilisé, je préfère me focaliser sur cette manie bien ancrée de plaquer son chien pour lui montrer qui est le maître. « Cela fait partie de la méthode enseignée ici », s’est exclamé le dresseur. Mais c’est bien là le problème!

    Employé très largement depuis des décennies, le placage est largement remis en cause dans les pays anglo-saxons notamment. Pourquoi? Parce que la science a prouvé qu’en plus d’être irrespectueuse de l’animal, cette méthode est aussi moins efficace que le renforcement positif. Qui plus est, elle peut s’avérer très dangereuse.

    Une logique maladroite

    Les adeptes du placage s’appuient sur la relation observée entre les animaux pour justifier leur pratique. Les loups s’applatissent bien devant leur chef de meute pour donner des marques de déférence. La femelle chien immobilise aussi ses petits lorsqu’ils ne manifestent pas le comportement adéquat. Certes, mais nous ne sommes pas des chiens, ni des loups, et l’interprétation de ces rituels est souvent erronée.

    A l’état sauvage, les chefs de meute n’imposent pas physiquement la soumission à leur congénères, ils l’obtiennent naturellement gràce à leur charisme. Quant à la chienne, elle n’utilise cette méthode que pendant quelques semaines, le temps d’apprendre « la politesse » à ses chiots. Dans le monde canin, la soumission est un signe d’apaisement, une posture de paix pour signaler ses bonnes intentions.

    Placage au sol: attention danger!

    D’après une étude americaine de 2009, plaquer un chien a le même effet que le frapper ou lui crier dessus: ça ne le calme pas, ça lui apprend qu’il ne peut pas avoir confiance en son maître. Médor vit cette expérience comme une agression et, c’est bien connu, la violence entraîne la violence. Pire, si l’expérience se répète trop souvent, le taux de cortisol (hormone du stress) du chien augmente de façon significative, ce qui implique des risques pour sa santé physique ou mentale.

    À l’inverse, les méthodes basées sur le renforcement positif améliorent la relation qui unit un maître et son chien. Les animaux anxieux reprennent confiance, ce qui limite les risques d’agressivité. Quant aux autres, ils apprennent plus vite parce qu’ils s’amusent lors des séances d’éducation. Ces remarques sont à garder en mémoire lorsqu’on choisit un cours de dressage.

     

    http://www.pasapatte.com/actu/2013/05/non-au-placage-au-sol/

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  • Chien et enfant : règles vital

    Les règles à respecter sont simple mais malgrés tout le nombre d'accident est toujours trop important et les conséquences peuvent être dramatique (voir http://training-club-canin.e-monsite.com/blog/les-niveau-d-agressivites.html) pour l'enfant et trop souvent le chien est eutanasier ou abandonnée alors que sont agressivité est juste son moyen de défence.

    On voit souvent des vidéos ou des photos de chiens et d’enfants très proches, le chien sur l’enfant ou l’enfant sur le chien, prenant son animal pour un cheval. La plupart des personnes (moi avant comprise) trouvent ces images mignonnes, en pensant que ce chien et peut-être le leur sont des amours, adorant leur petit maître humain et sont les plus patients de l’univers. On entend souvent dire « oh, moi je peux lui faire n’importe quoi à mon chien, jamais il ne se retournera ». Cette phrase me met maintenant des frissons, et vous allez comprendre pourquoi.

    Danger, c’est sûr ça ?

    Rappelons le si besoin est, le chien est un animal qui parle son propre langage. Le chien pense à sa sécurité et pour la défendre, il peut avoir des comportements qui pour nous humains ne sont pas adaptés. Et qui pour lui, étaient LA solution. Cette solution peut aller de la fuite à la morsure…

    Un enfant quant à lui ne contrôle pas tous ses mouvements qui peuvent être vifs et mal dirigés. Selon son âge, il n’a pas non plus la notion des dangers environnants et s’alarmera une fois que la douleur sera présente.

    Le danger réside à la fois dans le fait que le chien ne comprend pas tout ce qui se passe et pense à sa sécurité mais aussi par le fait que l’enfant ne connaît pas non plus les limites et le langage du chien. Lamorsure est le principal risque à cette relation non contrôlée.

    Le chien communique avec des signaux, qui, si ils sont compris par les humains, évitent toute confrontation entre nous et l’animal. Et cela devrait être le but de toute famille : cohabiter en paix avec son animal.

    Apprendre les bons comportements à son enfant ; c’est les connaître d’abord soi-même

    Pour vous parent ou proche d’un enfant, surtout en bas âge, il y a des précautions à prendre et avec lesquelles il faut être intransigeant :

    • ne jamais laisser un chien et un enfant seul sans surveillance : c’est la règle numéro 1 à appliquer et à ne jamais trahir.
    • apprendre à l’enfant à respecter son chien :
      • interdiction pour l’enfant d’aller dans le panier du chien.
      • ne pas tirer les poils.
      • ne pas taper.
      • ne pas tirer les oreilles.
      • ne pas vouloir enlever quelque chose de la gueule du chien.
      • ne pas s’approcher du chien quand il mange.
      • ne pas toucher les gamelles et jouets.
      • ne pas monter sur le chien.
      • ne pas suivre le chien quand il veut être tranquille.

    Ces conseils peuvent pour certains paraitre superflus mais je vous assure qu’il n’est pas rare de voir des cas de morsure causé par ce genre d' »erreur » qui peut facilement être évitée. N’oubliez pas que la très grande majorité des morsures sont causés par le chien de la famille, donc qui connait la personne mordue et inversement.

    Une relation contrôlée…

    Vous l’avez compris, un chien reste un chien. Même si dans votre enfance vous avez le souvenir du chien de la famille à qui vous pouviez tout faire, ne reproduisez pas cela avec votre propre chien. Ce serait ne pas le respecter.

    Pour le contrôle de la relation en tant que proche, je vous conseille d’observer les signaux dits d’apaisement de votre chien, qui montreront que ce dernier n’est pas à l’aise.

    Par exemple, un chien qui détourne le regard ou carrément le corps par rapport à l’enfant est un chien qui veut fuir. Il faut respecter cela et qu’il puisse retrouver son espace de confort.

    Se lécher les babines plusieurs fois à la suite est aussi le signe qu’il faut que vous interveniez pour stopper l’interaction et pourquoi pas la reprendre plus tard, quand votre chien aura repris son équilibre émotionnel.

    Pareil au moindre grognement qu’émet le chien ou retroussement de babines, éloignez tout de suite votre enfant et inutile de punir votre animal. Pourquoi ? Vous le punissez parce qu’il a grogné ou montré les dents. Pour lui, il a juste prévenu de son malaise. Si vous le grondez à ce moment là, vous associez le fait qu’il ait prévenu à un souvenir négatif. Ce qu’il va comprendre c’est qu’il ne faut pas prévenir, et la prochaine fois il passera à la morsure directement.

    Le regard en coin ou dit « œil de baleine », doit aussi être un signal. L’œil de votre chien est alors d’un côté du globe et on voit beaucoup sa partie blanche. Là aussi, éloignez votre enfant.

    Les jeux et câlins entre enfants et chiens doivent se passer sous surveillance. Le mieux en terme de jeux sont les jeux de lancers de balles qui permettent à tout le monde de partager un moment convivial et assez sécuritaire.

     

    …Mais une vraie relation

    Pour les enfants de plus de 10-12 ans, j’aime les intégrer avec leurs parents à l’éducation du chien de la famille. N’hésitez donc pas à intégrer votre enfant à cela, sous votre surveillance toujours. Cela créera et renforcera le lien entre votre enfant et votre chien, ils seront plus complices que jamais. Et oui, aucun besoin de monter sur le chien comme sur un cheval pour s’amuser !

    Pour les tout-petits, la relation entre l’animal et l’enfant se fait surtout par le non-verbal, des gestes, expressions, mimiques suffiront à ce que la relation soit épanouissante pour chacun d’entre eux.

    N’oublions pas que le chien est un confident, bien souvent le meilleur ami de vos enfants. Leur lien est incassable mais pour avoir cette solidité, la confiance doit être mutuelle. Vous ne pouvez pas vous contenter de dire que votre chien connaît votre famille donc aucun risque. Vous vous devez d’apprendre à décoder quand votre animal est mal à l’aise, c’est la clé d’une bonne cohabitation.

    Le meilleur ami de l’Homme et son enfant, dans le respect total.

    Avez-vous eu une relation particulière avec un chien de votre entourage quand vous étiez petits ?

    http://blog.pattenlair.fr/chien-enfant-danger/

    Chien enfant2

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