Blog

  • BÉBÉ À VENIR… ET LE CHIEN DANS TOUT ÇA?!?

    L'arrivée d’un bébé est un très grand moment dans notre vie et nous devons nous préparer progressivement aux changements qui s’opèrent. Il en va de même pour le chien, qui a probablement déjà détecté les hormones de grossesse de son humaine bien avant qu’elle passe son premier test. Trop souvent, les gens interviennent quand ils sont en plein dedans, soit en immersion totale avec l’excitation et tout ce que peut amener un nouveau-né. L’idéal est de profiter des 9 mois à venir pour préparer progressivement tout ce beau monde et d’éviter de se retrouver dans la gamme d’émotions après l’accouchement

    Laissez-moi vous dire qu’en 9 mois, vous avez amplement le temps de réaliser bien des choses, mais le temps passe très vite! Paroles d’une toute nouvelle maman! Alors, commençons dès maintenant.

     

    Préparez-vous à l’arrivée du bébé en famille

    Dès le premier trimestre passé, vous commencerez certainement à annoncer la bonne nouvelle ainsi que faire quelques petits achats. Certains vont changer de décor et transformer la maisonnée ou le logis. Il est important d’inclure le chien dans ces changements. Empêcher ce dernier d’entrer dans la chambre du bébé à venir risque plutôt de provoquer une certaine frustration. Vous ne le savez peut-être pas, mais le chien ressent beaucoup vos changements, votre excitation. Il désire vous suivre partout et observer ce que vous faites. C’est tout à fait normal! Faites-le participer, faites-lui découvrir peu à peu les nouveaux meubles dans leur espace et récompensez les comportements calmes. Si vous avez un chien qui déplace beaucoup d’air dans la maison, assurez-vous d’opter pour des meubles solides sur leurs pattes. Installez-les en place avant l’arrivée du bébé permettra à votre compagnon de s’habituer à cette nouveauté dans son environnement. Ce n’est pas quand bébé sera là qu’il faut tout chambouler dans la maison, car ça vous demandera beaucoup plus d’énergie et de gestion. Si vous avez un gros chien, vous risquerez d’avoir un curieux trop enjoué qui fera basculer un meuble. Si vous avez un petit chien, il voudra peut-être sauter partout pour être à la hauteur de la situation et voir ce qui se passe de nouveau.

    Amusez-vous en lui faisant découvrir ce qu’il y a dans les sacs que vous rapportez à la maison, comme les vêtements ou les articles du bébé. Ainsi, vous éviterez un museau curieux d’aller fouiner partout en votre absence à la recherche des nouveautés si attrayantes dans la chambre.

    Planifiez vos prochaines promenades

    Vous et votre chien prenez certainement des ballades tous les jours, mais il y aura quelque chose de nouveau dans les prochains mois, soit la poussette. Certains chiens peuvent avoir peur de cette dernière au simple bruit que font les roues sur le sol. Souvent, juste le fait de promener la poussette d’une pièce à l’autre dans la maison suffit au chien pour l’habituer à cette nouveauté. Il en va de soi pour la coquille que vous pouvez laisser par terre plusieurs jours dans différentes pièces ou sur différents meubles. Le chien en profitera certainement pour la renifler quelques minutes et s’en  désintéressera assez rapidement. Nous voulons que la coquille ne soit plus un secret bien gardé, une nouveauté trop excitante pleine d’odeurs lorsque vous arriverez avec votre trésor à la maison.

    Contrairement à nous, il faut comprendre que les chiens sont des êtres très olfactifs. L’odorat est primordial chez le chien et il a besoin d’explorer quand il arrive dans un nouvel environnement. Il y a aussi les nouveautés qui entrent dans la maison qui sont intrigantes à découvrir. C’est une manière pour lui de se rassurer et de participer à ce qui se passe dans son environnement immédiat. Une maison ou un logis dans lequel il passe la majorité de son temps en votre absence. Donc, il est normal de vouloir être au courant des dernières nouveautés. Il ne s’agit pas de contrôle ou de territorialité, mais plutôt de sécurité et de curiosité.

    Une fois votre chien habitué à la présence de la poussette, pourquoi ne pas en profiter pour faire une balade à l’extérieur?!? Si votre chien présente une crainte face à la poussette ou au bruit des roues, il est toujours préférable de commencer progressivement à l’intérieur en récompensant votre chien quand il approche de la poussette. Ne le forcez JAMAIS à vous suivre par la contrainte. Encouragez-le plutôt à venir à votre rencontre en gardant une certaine distance entre vous et la poussette et récompensez toutes les tentatives de rapprochement. Cela peut prendre quelques jours avant que votre chien soit à son aise, mais plus vous respecterez le rythme de votre chien, plus il sera facile pour vous de le désensibiliser.

    Une fois que vous sentez que votre chien est à l’aise à côté de la poussette, vous pouvez tenter l’expérience à l’extérieur, toujours avec des gâteries ou un jouet pour rendre l’expérience des plus agréables. Dans le meilleur des mondes, vous pouvez même donner une nouvelle tâche à votre compagnon, soit d’apporter lui-même son jouet ou ses choses dans un petit sac à dos prévu à cet effet. Votre chien sera très content de promener bébé le moment venu et il sera prêt en même temps que vous pour une petite remise en forme après l’accouchement.

    Procurez au chien une zone neutre

    Une zone neutre est une zone exclusive au chien, un lieu de repos et d’apaisement où il peut se retirer pour se reposer, se calmer. Peut-importe la surface (coussin, tapis, cage, sol…), le chien doit avoir un endroit à lui où il y trouvera confort. Cet endroit doit être dépourvu d’achalandage, doit être accessible en tout temps pour lui permettre d’y trouver refuge ainsi qu’en sortir à sa guise. Ainsi, lors de moments plus difficiles, vous pourrez proposer à votre chien de se retirer et d’aller se reposer. Cet endroit ne doit jamais servir à la punition et doit être payant pour lui procurer un sentiment de bien-être et non l’inverse. Nous avons tous besoin d’un lieu où se recueillir ou pour décompresser, le chien aussi! Malgré tout, il se peut qu’il tienne mordicus à vous suivre partout dans les débuts, mais il ne faut pas hésiter à lui proposer d’aller se reposer avec un os à mâchouiller ou un jouet. Parfois, ils ont besoin d’un petit coup de pouce pour comprendre qu’ils n’ont pas besoin d’être toujours avec nous. Ils apprennent ainsi à mieux gérer leur stress et à développer une certaine indépendance.

     Profitez de votre retrait préventif ou de votre congé pour vous préparer

    Certaines femmes passeront le dernier trimestre de leur grossesse à la maison. C’est le temps idéal pour préparer la venue du bébé tout en incluant le chien dans vos démarches. Pour celles qui ont plus de temps, s’amuser à apprendre des trucs à son chien est une occasion merveilleuse de resserrer les liens. Voici quelques exemples de choses que vous pouvez apprendre à votre compagnon pour le plaisir et le défi:

    • Balancer la chaise berçante ou la chaise sauteuse
    • Ranger les jouets du bébé dans un coffre
    • Ramasser un truc qui est tombé par terre
    • Fermer ou ouvrir une porte
    • Toucher des objets avec son museau
    • Cacher son museau avec sa patte lorsque vous changez la couche

    Il y a des milliers de trucs que vous pouvez apprendre à votre chien qui vous aidera dans votre quotidien. Amusez-vous à épater les proches et la visite, ça leur permettra d’être moins craintifs pour tout ce qui concerne la présence du chien avec le nouveau-né.

    Faites jouer des sons de bébé

    Vous le savez déjà, votre compagnon à quatre pattes a les oreilles bien plus sensibles que les vôtres aux sons. Imaginez sa réaction devant un bébé qui pleure pendant des heures… Heureusement, il existe aujourd’hui beaucoup de moyens afin de préparer les oreilles de Fido aux sons de bébé. Faites aller vos doigts sur YouTube et cherchez des vidéos avec des gazouillis et différents pleurs pour amorcer une désensibilisation. Commencez avec un volume faible et augmentez graduellement en notant la réaction du chien. Si ce dernier s’énerve au moindre pleur, y aller graduellement et, encore une fois, récompenser tous les comportements désirés. Ne forcez JAMAIS le chien à rester dans la pièce s’il désire fuir le bruit. Demandez-lui plutôt de joindre sa zone neutre et récompensez-le. Pratiquez cet exercice à différents moments dans la journée. Certains chiens peuvent être moins patients en soirée et c’est tout à fait normal. Qui ne l’est pas à la fin d’une journée bien remplie?!? La zone neutre vous sera très utile à ce moment.

    Il en va de même pour les jouets du bébé avec des sons intrigants ou effrayants. Faites-les jouer de temps à autre dans différentes pièces, dans différentes situations et récompensez toujours les comportements désirés. Ainsi, vous aurez un chien moins anxieux en présence de tous ces nouveaux stimuli. Le but de ces exercices est de généraliser, en simulant toutes les situations possibles, pour éviter une trop grande réaction lorsque vous n’aurez peut-être pas la patience d’intervenir comme il se doit.

     Soyez conscient qu’il y a toujours un risque

    Certes, à moins que votre chien ne soit déjà en contact avec de très jeunes enfants, voire des bébés, vous ne savez jamais comment il peut réagir. Même si vous connaissez parfaitement bien votre compagnon canin, il ne faut JAMAIS lui laisser la responsabilité de veiller sur un enfant ou un bébé. Ce dernier n’est certainement pas mal intentionné, mais il peut parfois être très maladroit. De plus, le bébé ou un enfant en bas âge n’a pas la cognition pour être responsable de sa sécurité et du risque de dangerosité. Sa psychomotricité fine n’est pas développée pour lui permettre des contacts de qualité avec le chien sans faire mal à ce dernier (tirer les oreilles, mettre son doigt dans un œil, écraser sa queue en marchant dessus, caresser trop fort…). Il ne faut pas mettre l’animal dans une situation stressante où il atteindra une limite de tolérance zéro, car plus ses signaux d’apaisement seront ignorés, plus vite arrivera la morsure. Rappelez-vous, le but n’est pas d’exclure votre compagnon, mais de lui permettre de vivre avec vous ce moment et surtout, lui permettre de faire une association très positive avec l’enfant. Trop souvent, les gens réprimandent les comportements du chien en présence du bébé. Dans de telles circonstances, il n’en faudra pas beaucoup pour comprendre que la présence du dernier de la famille n’est pas profitable, voire même négative. Apprenez-lui plutôt à bien se comporter (s’asseoir ou se coucher à vos pieds lorsque vous avez le bébé dans vos bras) et récompensez toujours les bons comportements. Ne forcez JAMAIS un chien à collaborer, ça ne fera qu’engendrer un stress ainsi qu’un faux état de calme.

    Il y a des chiens qui ne sont pas faits pour vivre avec des enfants. Parfois, nous devons replacer ces derniers dans une autre famille, mais ce sont des cas d’exception.

     Pensez à votre retour à la maison

    Préparez une petite mise en scène en prévision de votre arrivée de l’hôpital vous sera d’une grande aide. Certaines femmes ne seront de retour à la maison qu’après quelques jours d’absence. Imaginez le niveau d’excitation de votre compagnon canin lors de votre retour. Selon le cas, il n’est certainement pas raisonnable d’entrer dans la maison avec le petit dans les bras. Je conseille fortement à la maman d’entrer en premier et de prendre quelques minutes seule avec le chien pour qu’il puisse vous retrouver, vous sentir et se calmer. Souvent, une quinzaine de minutes maximum suffisent. Après cette période d’excitation passée, le conjoint ou l’accompagnateur peut entrer dans la maison avec le bébé. Il est préférable de laisser ce dernier dans sa coquille (le chien connait déjà cet objet, mais pas ce qu’il y a dedans). En temps normal, le chien aura tendance à se mettre le museau dans la coquille. C’est pour cette raison que je demande aux parents d’installer la coquille en hauteur, sur un niveau stable, et de prendre le bébé dans leurs bras. Ensuite, je permets au chien de renifler la coquille par terre pour qu’il puisse sentir. Si votre chien est calme, profitez-en pour lui présenter le bébé. Toutefois, n’imposez JAMAIS le visage de votre progéniture vers le chien. Faites-lui plutôt sentir le popotin, comme lors d’une bonne rencontre avec d’autres amis canins.

     Apprenez à observer votre chien et demander de l’aide

    Vous connaissez certainement mieux que quiconque votre chien, mais il n’y a rien de mieux qu’être appuyé dans ses démarches avec l’aide d’une personne externe à votre situation, car elle sera plus objective que votre entourage. Il est tout à fait normal de se poser des questions et de parfois n’y trouver aucune réponse. Un bon éducateur ou coach en comportement canin vous aidera à observer votre chien sous un autre angle dans son environnement (sa position dans l’espace, les signaux d’apaisement, les signes de tension ou de relaxation, sa respiration…), car son corps est un langage riche qui reflète son état émotionnel. Vos observations et un travail commun vous aideront à mieux comprendre ce qui se passe pour mieux aider le chien à gérer son stress ou tout simplement encourager un véritable état de calme.

    Fanny Mahingan Peltier

     

    article issus : http://encompagniedeschiens.ca/

  • SÉLECTIONNER UN CHIOT DANS UNE PORTÉE

    Votre décision est prise, vous allez accueillir un chiot. Malgré votre impatience de le voir arriver chez vous, vous devez prendre le temps de choisir le bon. Il serait regrettable de vous rendre compte quelques semaines plus tard que vous avez fait le mauvais choix.

     

    La disponibilité

    Quand vous vous rendez dans un élevage, il y a de fortes chances que tous les chiots de la portée ne soient pas disponibles. Il se peut que certains soient déjà réservés mais aussi que l’éleveur décide d’en garder. Si lors de vos visites, les chiots rencontrés ne correspondent pas à vos attentes, ne cédez pas à la tentation d’en prendre un à tout prix.

    L’état de santé

    Il faut prendre le temps d’étudier, d’examiner chaque chiot de la portée. Cela vous permet de voir s’ils sont en bonne santé. Regardez notamment la qualité de leur pelage, leurs oreilles, leurs yeux, leurs réactions, leur vivacité.

    Il faut également vous assurer que le chiot qui vous intéresse entende bien. La meilleure façon de procéder est d’attendre que le chiot ne vous regarde pas et de taper dans vos mains pour observer sa réaction. S’il entend bien, il doit réagir immédiatement.

    Avant d’arrêter votre choix

    Votre choix est fait, vous avez craqué pour un chiot ! Avant de l’adopter, demandez-vous une dernière fois si son comportement, son caractère correspondent bien à votre mode de vie et si vous êtes en mesure de lui consacrer assez de temps pour qu’il puisse être épanoui et équilibré. Un chien vit en moyenne 12 ans et partagera chaque jour de votre quotidien. N’hésitez pas à vous renseigner sur le caractère de la race choisie et également de demander à l’éleveur comment se comporte ce genre de chien.

    N’adoptez pas un chiot si :

    • Vous n’avez pas vu les parents au préalable. Il est impératif de savoir à quoi va ressembler votre chien plus tard.
    • L’éleveur n’est pas en mesure de vous présenter le carnet de santé et de vaccination du chiot.
    • L’éleveur ne sait pas répondre à vos questions.
    • L’environnement dans lequel évolue les chiots n’est pas propre.

    Sélectionner un chiot, les réponses à vos questions :

    Article issus : http://www.toutoupourlechien.com/selectionner-un-chiot-dans-une-portee.html

  • Pourquoi avoir une relation basée sur la confiance avec son chien?

    La relation que vous avez avec votre animal est unique, inimitable. Elle influence vos réactions par rapport votre chien, les réactions qu’à votre chien par rapport à vous, mais aussi les relations de votre chien par rapport à son environnement.
    Une relation riche de confiance et de respect mutuel apporte résilience et réconfort aux deux parties.

    Voilà pourquoi nous balayons de la main les théories faisant appel aux punitions, à l’intimidation, à la dominance ou tout autre précepte ne nous permettant pas d’accéder à une relation épanouie, saine et rassurante avec notre chien.

    Pourquoi entraîner mon chien à me faire confiance?

    La relation est autant à travailler chez les chiens craintifs du monde extérieur, chez les chiens agressifs envers leur propriétaire, chez les chiens fugueur que chez ceux qui sont frustrés au moindre échec.

    Mon chien a peur

    Les chiens craintifs profiteront d’une relation sécurisante, d’où ils tireront une plus grande résilience par rapport à leur environnement et aux situations qu’ils ne contrôlent pas. Ils pourront toujours trouver du réconfort auprès de leur propriétaire, ce qui leur donnera le courage nécessaire pour explorer leur environnement et faire face à de nouveaux défis.

    Mon chien m’a mordu

    Les chiens agressifs envers leurs propriétaires sont souvent des grands incompris qui sont victimes d’un monde qu’ils ne savent pas interpréter et souvent terrifiant. Encore une fois, l’approche relationnelle permettra à chiens et humains d’apprendre à mieux se connaître, à mieux connaitre les limites de chacun. ( voir notre article sur le langage du chien ) Peu à peu, les deux partis apprendront à se refaire confiance et à affronter de nouveaux défis.

    Mon chien fugue

    Les chiens fugueurs bénéficieront d’une relation riche, dynamique, renforçante. Chez ces animaux qui ne veulent venir à l’appel, nous noterons toujours ceci :

    • L’environnement est plus stimulant que le propriétaire
    • Revenir vers le propriétaire est une punition pour l’animal, qu’on lui inflige à répétition.

    Des exercices visant à enrichir la relation qui existe entre ces êtres feront inévitablement revenir le chien fugueur au son de son nom, car il en aura envie.

    Peu importe ce que vous voulez travailler avec votre animal, pensez à enrichir votre relation par des périodes de jeux, des périodes d’entraînement, des périodes de caresses ( si votre chien apprécie) et en évitant de contraindre ou de mettre votre animal dans des situations qu’il n’est pas apte à affronter.

    Devenez cette figure parentale que tous les enfants méritent, que tous les adultes auraient aimé avoir et dont tous les chiens ont profondément besoin!

     

    Article issus : http://www.demaindemaitre.ca/

  • Les 6 positions de « dodo » de votre chien !

    C’est parti pour une longue balade intense et pleine de rebondissements, au milieu de la campagne, ou au parc du coin.

    Vous rentrez vous calfeutrer dans votre salon. Un feu y crépite. Votre chien s’effondre de tout son corps velu sur le tapis à poils longs… Mais comment est-il allongé exactement ? Que cela signifie-t-il ?

    Figurez-vous que selon la façon qu’ils font dodo, c’est significatif de leur personnalité ! Voici un petit guide pour décrypter la façon de dormir de votre chien ainsi que sa personnalité.

     

    1. CELUI QUI DORT SUR LE CÔTÉ

    1

    Beaucoup de chiens aiment dormir sur le côté. C’est une position idéale pour eux afin de se reposer totalement. Si votre chien a tendance à dormir sur le côté, cela signifie qu’il est très à l’aise avec son environnement.

    Il est sûr de lui, il prend soin de sa fourrure (toilette), il est heureux, joyeux et loyal. Et, bien que votre chien puisse dormir dehors et surveiller la propriété, il adore que vous preniez le plus souvent soin de lui et que vous le laissiez dormir à l’intérieur. Car il a un énorme sentiment de confiance en vous.

    2. LA POSITION DU RENARD

    2

    La position recroquevillée est très probablement la plus commune. Les pattes de votre chien seront confortablement à l’abri sous son corps et sa queue l’enveloppera (pour les plus longues jusqu’au museau).

    En position « du renard », votre chien cherche à se protéger du froid. Ou du moins à conserver le plus possible de sa chaleur corporelle. Les chiens qui dorment dans cette position sont doux, faciles à vivre et affectueux.

    3. LE SUPER-CHIEN

    3

    Beaucoup de chiens dorment sur le ventre. En étirant de cette manière ses quatre pattes, la tête posée sur le sol entre les deux pattes avant, ils tentent de se souvenir ou d’imaginer ce que ça fait de voler. C’est un peu la position de somnolence.

    C’est-à-dire que si vous appelez votre chien, dans cette position il n’aura aucun mal à démarrer au quart de tour pour vous rejoindre au plus vite ! Une personnalité canine qui a tout à voir avec l’excitation, le besoin de jouer et d’être stimulé par son entourage, la motivation, l’envie de prouver…

    4. JAMBES-EN-L’AIR

    4

    Une position légèrement étrange… Mais il n’y a vraiment pas de quoi se préoccuper. Si votre chien dort de cette façon, c’est qu’il a une énorme confiance en lui, qu’il est indépendant et qu’il se sent en sécurité là où il vit. C’est parce que c’est la position la plus vulnérable pour un chien. Être sur le dos n’a rien de naturel pour lui.

    Un loup à l’état sauvage ne dormira jamais, ô grand jamais, sur le dos. Cela envoie un message de vulnérabilité, presque de soumission… à ses congénères.

    5. CELUI QUI DORT SUR LE VENTRE

    5

    Les chiens qui dorment dans cette position ne sont pas aussi détendus que ceux de la catégorie précédente. Leurs muscles sont encore trop tendus pour leur permettre de dériver petit à petit dans un sommeil paradoxal.

    Votre chien, s’il dort comme ça, est sûrement un animal très énergique, aventurier, prenant du plaisir à vivre les choses… Il est doux mais un peu timide.

    6. CELUI QUI FAIT LE MORT

    6

    La position « évanoui » ou « mort » est très employée par les chiens d’intérieur. Un chien va dormir sur le dos pour refroidir progressivement son ventre et ses pattes après avoir fait un effort physique. Votre chien, s’il dort de cette manière, a sûrement peu l’habitude du « sport » et se retrouve en « surchauffe ». Ou sinon il vient de vivre une journée remplie (au niveau de l’activité) comme il n’en avait pas connu depuis longtemps.

    Cette position de repos indique également que votre chien se sent bien, qu’il est détendu et sûr de lui. Mais surtout, qu’il est adaptable à tout un tas de nouvelles situations ! C’est un chien caméléon !

    Alors, votre chien dort comment ?

    article issus : http://topretrievers.com/

  • Qu’est-ce qu’englobe le mot éducation canine ?

    Les chiens sont considérés par la plupart des maîtres comme un membre à part entière de la famille, un copain, un compagnon des bons et des mauvais moments. Beaucoup de familles admettent que leur chien fait partie intégrante de l’équilibre social familial et qu’ils aiment partager avec lui les activités familiales.

    Mais étonnamment, et j’ai pu le constater à maintes reprises sur le terrain, même si une vraie tendresse s’exprime quand ils regardent leur chien et quand ils parlent de lui, la plupart des maîtres ont une idée très arrêtée voire stricte sur la façon de l’éduquer.

     

    Quel doit être l’objectif de l’éducation ? 

    D’un point de vue professionnel, le premier objectif que doit se fixer l’éducateur est de rendre le chien fiable dans ses interactions sociales avec tous

    les membres de la famille et par extension avec les étrangers (enfants, parents, personnes âgées…).

    La réalité est que le programme d’éducation pour rendre un chien agréable à vivre et sociable est un énorme programme et si les maîtres avaient la moindre idée de ce qu’il convient d’apprendre à un chiot pour en faire un chien agréable à vivre et fiable dans ses interactions, la plupart des maîtres, seraient plus alertés sur la responsabilité qui va leur incomber et seraient à même de réfléchir de façon responsable sur la qualité des interactions à entretenir avec leur chien.

    Beaucoup de chiens que je rencontre ne sont pas fiables dans leurs interactions sociales et ce qui est décourageant, pour les maîtres comme pour la professionnelle que je suis, c’est de constater que ce manque de fiabilité n’est dû qu’à un manque d’information. La bonne volonté des maîtres à rendre leur chien obéissant n’incluant pas une qualité d’interaction prenant en compte le retour de l’environnement a rendu leur chien méfiant, craintif, peureux voir agressif envers les humains et quelquefois envers les membres du cercle familial.

     

    Éduquer c’est donner envie à l’autre de changer de comportement ou d’adopter un comportement plutôt qu’un autre.

    Éduquer un chien c’est se rendre compte que la qualité des interactions entretenues aura une incidence directe sur la façon dont il va percevoir ses relations aux autres. Si j’apprends à mon chien à s’asseoir en lui appuyant sur l’arrière-train jusqu’à ce qu’il cède, voire en augmentant la pression jusqu’à la douleur si il refuse,  j’ai peu de chance pour que mon chien, aime me voir prononcer le mot assis, aime voir ma main s’approcher de lui ou la main de toute autre personne inconnue même avec une bonne intention. Quand un chien a peur, il se cache, fuit ou se défend.

    Un chien qui est en interaction avec une autre espèce que la sienne, en l’occurrence les humains, passe la plupart de son temps à essayer de deviner les intentions bonnes ou mauvaises de la personne avec laquelle il est en interaction dans le seul objectif d’éviter ce qu’il ne veut pas ou d’obtenir ce qu’il désire. Sachant que nos intentions varient en fonction de nos humeurs.

    Il augmentera son comportement si ce comportement lui apporte un retour confortable ou agréable et évitera de proposer un comportement si celui-ci lui procure du désagréable ou de l’inconfortable avec toutes les conséquences comportementales correspondantes.

    Alors quand une compréhension limitée de l’éducation est : d’obliger l’autre à ou de l’y contraindre sans que l’autre est la moindre idée de ce qu’on lui demande, on ne peut qu’être un moment ou à un autre confronté à ce que l’individu en face avec les moyens qu’il a, trouve la solution la plus confortable pour lui.

    Si les chiens sont désobéissants ou pas toujours très coopératifs c’est probablement parce que nous leur avons appris à l’être et si les méthodes amicales et positives prennent toute leur valeur et tout leur intérêt c’est qu’elles apportent aux maitres des solutions simples, agréables pour lui et pour le chien et qu’elles rendent les chiens fiables dans leurs interactions.

    Faisons de l’autorité, mais n’agressons pas les chiens quand ils demandent à comprendre ce que nous désirons d’eux en considérant qu’ils désobéissent,apprenons leur en augmentant leur niveau de sociabilité sociale, leur niveau de coopération et leur niveau de tolérance aux interactions.

     

    Éduquons les chiens en gardant à l’esprit que la véritable question à se poser est de comment les éduquer et non pas de les éduquer.

     

    Auteur : Catherine Collignon, éducateur de chien spécialisé en rééducation comportementale et en clicker-training – Conseillère agréée en 2005 par le centre du Dr Bach

    Article 2012 réactualisé pour Fidanimo – 2015

  • Diesel, chienne du RAID a été tuée dans l'opération à Saint-Denis.

    Diesel

    Une chienne d'assaut du Raid, un Malinois de sept ans, a été tuée au cours de l'assaut de ce mercredi matin à Saint Denis.

    Ce mercredi matin lors de l'assaut des forces de police dans un immeuble de Saint-Denis, une chienne d'assaut du Raid a été tuée.  

    A 5 heures du matin, les forces de police la font entrer dans l'appartement pour ""jauger de la menace à l'intérieur", voir si l'espace n'est pas miné. L'animal est immédiatement abattu.  

    "Chien puissant, malicieux"

    Il s'agissait d'un Malinois, "chien puissant, rapide, malicieux, avec une masse musculaire très importante pour son poids" explique le siteLeRaid.free.fr. Diesel faisait partie des douze chiens de la "prestigieuse section qui intervient dans les situations extrêmes où le danger est toujours présent: prise d'otages, maîtrise de forcenés retranchés, etc" décrit 30 millions d'amis. Cette brigade a fêté ses 30 ans en 2015. 

    "Les chiens d'assaut et de recherche d'explosifs sont indispensables dans les missions des opérateurs du #Raid", a affirmé dans un tweet la Police nationale.  

    article du site : http://www.lexpress.fr/

    Lire la suite