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Les chiens ont besoin d’un guidage humain
- Le 12/11/2015
- Dans comprendre le chien
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D’après une étude publiée le 16 septembre dans la revue Biology Letters par l’Oregon State University, nos chiens domestiques auraient été formés pour solliciter les humains et obtenir leur guidage, au lieu d’agir de façon indépendante. La sensibilité sociale joue un rôle clé dans la volonté d’un chien à résoudre des problèmes.
Dans l’étude, les chiens de compagnie, chiens de refuge, et les loups disposaient de trois essais pour ouvrir une boîte de puzzle qu’il fallait résoudre dans trois situations différentes : avec un soigneur humain neutre, avec un soigneur qui les encourageait, et totalement seuls.
Le résultat ? Les loups avaient un taux de réussite de 80% dans la résolution de l’énigme. A l’inverse, les chiens domestiques et les chiens de refuges n’affichaient qu’un très faible taux de réussite de 5%.
Pour les chercheurs, « les gens ont tendance à penser que les chiens sont intelligents parce qu’ils savent reconnaître qu’un problème est insoluble, tandis que les loups ne semblent pas comprendre cela. Au lieu de cela, les chiens peuvent avoir recours à des stratégies différentes pour résoudre les problèmes. »
Par ailleurs, « les chiens de compagnie semblent pécher par excès de prudence. Même s’ils savent que résoudre le problème de façon indépendante sera bien perçu, et même si leur propriétaire les encourage, ils préfèrent une « solution cognitive », c’est-à-dire que leur propriétaire les aide directement à ouvrir la boîte. »
Pour les chercheurs, ce besoin de guidage, même pour résoudre un problème facile, est un comportement adaptatif, dérivé de l’éducation donnée pendant très longtemps aux chiens d’attendre le signal de leur maître avant d’agir, sous peine de conséquences (forcément négatives!).
Article du site : http://cliniqueveterinairepontdeneuilly.fr/
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Mon chien lèche : origines et significations du comportement
- Le 10/11/2015
- Dans comprendre le chien
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Votre chien lèche ses congénères ou vous lèche le visage ? Que veut dire ce comportement très présent chez nos compagnons à quatre pattes ? C’est ce que nous allons voir dans cet article qui nous demandera d’aller chercher du coté du chien à l’état sauvage et dans sa vie de chiot.
Un comportement appris à la naissance
Le chien lèche et apprend ce comportement dès son plus jeune âge. En effet, lorsque les chiots viennent au monde, la mère les nettoie en les léchant.
La chienne lèche également ses chiots pour leur manifester son affection.
Lorsqu’ils passent de l’allaitement à une nourriture semi-solide, les chiots lèchent le museau de leur mère pour lui manifester leur faim.
À l’état sauvage, cet instinct les pousse à lécher le museau de leur mère pour stimuler chez elle la régurgitation de la nourriture en partie digérée.
Un comportement de soumission ou une marque d’apaisement
Avec d’autres chiens
Le chien lèche pour marquer son interaction sociale avec d’autres chiens de la meute à l’état sauvage. Ce même comportement se distingue chez le loup. En effet le chien lèche un chien de rang supérieur pour marquer sa position au rang inférieur et ainsi se soumettre.
On peut observer cela lorsque deux chiens se rencontrent pour la première fois et que l’un des deux a « un fort caractère ». Le premier chien lèche alors le museau du chien au fort caractère en signe d’apaisement, une manière de lui dire « t’inquiète pas, je viens en ami ».
Avec les humains
Si l’on transpose ce comportement sur nous, les humains, les chiens peuvent nous lécher en marque d’apaisement. Par exemple, lorsque nous nous sentons énervés ou stressés, le chien lèche nos mains ou notre visage pour nous dire « tout va bien, laisse moi t’aider ».
Au même titre, le chiot en nous léchant, peut nous dire « prend soin de moi, je suis fragile et j’ai besoin de toi pour me nourrir » comme il ferait avec sa mère.
Le chien lèche pour manifester son affection
Avec d’autres chiens
Un chien qui lèche un autre chien peut le faire par totale affection envers ce dernier. Deux chiens qui se connaissent, peuvent se lécher pour se marquer leur affection commune.
On sort alors du cadre de la soumission ou de la marque d’apaisement. On se trouve là dans un rapport altruiste où le chien manifestera son affection à son congénère.
Avec les humains
Les chiens nous apportent énormément d’affection au quotidien et ceci passe souvent par le léchage. Le chien lèche son maître au visage, aux mains ou tout autre partie du corps comme les jambes.
Ceci afin de nous témoigner son affection. Bien sûr, tout le monde n’apprécie pas que son chien le lèche au visage et ce, pour des raisons évidentes d’hygiène.
Pour conclure
Comme nous l’avons vu, à l’état sauvage et dans certains cas, le chien lèche le museau de son congénère en signe d’apaisement ou de soumission. Mais cela peut être également par pure affection et c’est bien souvent le cas.
Avec son maître et les humains, le chien lèche avant tout pour manifester son amour et le fait souvent au visage. C’est à chacun d’accepter ou de limiter ce comportement mais on ne peut pas interdire un comportement aussi naturel que celui-ci sans déstabiliser son chien. Et vous, tolérez-vous que votre chien vous lèche au visage ?
Article du site : http://www.guide-du-chien.com -
un animal c'est bon pour la santé de vos enfants ?
- Le 10/11/2015
- Dans AUTRE
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Avoir un animal domestique serait bénéfique pour la santé des enfants. Selon une récente étude, le fait d'avoir un chien aide à réduire le risque d'asthme chez les jeunes enfants.
La recherche suggère que grandir avec un chien ou un chat est bon pour les enfants. Une étude, publiée la semaine dernière dans JAMA Pediatrics, conclut que les enfants qui ont eu un chien dans les premières années de leur vie sont 13% moins susceptibles de développer de l'asthme vers l'âge de 6 ans, que les enfants qui grandissent dans des ménages sans animaux domestiques.
L'enquête a utilisé un registre suédois qui contient les données de plus d'un million d'enfants. Ils ont constaté que les enfants qui grandissent dans les fermes et côtoient les animaux quotidiennement avaient 50% de risques en moins d'avoir de l'asthme jeune. Ces résultats concordent avec l'hypothèse "hygiène", qui pense que les enfants sont plus susceptibles de développer des allergies s'ils grandissent dans des environnement "ultra-propres", explique le Dr Luisa Dillner, responsable du BMJ Group Research and Development, dans The Guardian.
Les chiens offrent de meilleures protections que les chats
Une étude menée sur 397 bébés finlandais, publiée dans la revue Pediatrics en 2012, avait déjà démontré que les bébés dont les parents possèdent des chiens ou des chats avaient moins de rhumes et d'infections aux oreilles. Ils avaient également eu moins besoin d'antibiotiques que les autres.
Les chats et les chiens sont les animaux domestiques les plus communs. Il n'y pas de preuve tangible que les chats aident à réduire les allergies. Il semblerait que les chiens offrent de meilleures protections.
De plus les animaux qui passent moins de six heures par jour au sein de la maison et sont souvent dehors offrent des effets plus protecteurs. Les scientifiques pensent que cela est dû au fait que l'environnement extérieur permet de mieux stimuler les défenses immunitaires de l'enfant.
D'autres bénéfices
En dehors de la santé, l'environnement général et la situation familiale bénéficient aussi de la présence d'un animal domestique. En effet, les animaux augmentent le temps passé en famille et la quantité d'amusement ressentie. Avoir un animal permet également aux enfants d'apprendre à se responsabiliser, à faire de l'exercice en le sortant (si c'est un chien par exemple), ainsi qu'à faire face à perte lorsque l'animal décède.
Cependant, les bénéfices de santé ne justifient pas à eux seuls la présence d'un animal domestique. Il ne faut pas oublier qu'ils ont également leur inconvénients, notamment celui d'avoir des vers ou autres parasites.
Article du site :http://m.levif.be/
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Pourquoi le R+ et la P+ ne font pas nécessairement bon ménage
- Le 03/11/2015
- Dans comprendre le chien
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La plupart des entraîneurs canins se réclament maintenant du renforcement positif (R+). Et c’est une excellente nouvelle! Cependant, il faut savoir utiliser les quadrants du conditionnement opérant de façon appropriée pour que le renforcement positif ait sa pleine valeur.
Rappelons tout d'abord ce qu’est le conditionnement opérant :
Edward Thorndike (1898) et Burrhus Frederic Skinner (1947), deux psychologues américains (précurseurs du behaviorisme), ont mis au point la théorie du conditionnement opérant. L'apprentissage skinnerien repose sur deux éléments, le renforcement et la punition, pouvant chacun être soit positif soit négatif. Ces termes doivent être pris dans le sens précis du conditionnement opérant :
- Renforcement : conséquence d'un comportement qui rend plus probable que le comportement soit reproduit de nouveau.
- Punition : conséquence d'un comportement qui rend moins probable que le comportement soit reproduit de nouveau.
Un renforcement ou une punition peut être soit :
- Positif : par l'ajout d'un stimulus agissant sur l'organisme.
- Négatif : par le retrait d'un stimulus agissant sur l'organisme.
Ainsi, il existe 4 types de conditionnement opérant (les 4 quadrants):
- Renforcement positif : Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d'apparition d'un comportement tend à augmenter suite à l'ajout d'un stimulus appétitif contingent à la réponse Ex: mon chien marche bien au pied et je lui donne un morceau de nourriture
- Renforcement négatif : Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d'apparition d'un comportement tend à augmenter suite au retrait d'un stimulus aversif contingent à la réponse. Ex: mon chien marche bien au pied alors je ne lui donne pas un coup d'étrangleur
- Punition positive : Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d'apparition d'un comportement tend à diminuer suite à l'ajout d'un stimulus aversif ou conséquence aversive contingente au comportement cible. Ex: mon chien tire en laisse et je lui donne un coup d'étrangleur
- Punition négative : Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d'apparition d'un comportement tend à diminuer suite au retrait d'un stimulus appétitif. Ex: mon chien tire en laisse et je cesse de marcher
Résumons:
Renforcement +
Ajouter un élément appétitif pour faire augmenter un comportement
Punition +
Ajout d’un élément aversif pour faire diminuer un comportement
Renforcement –
Retrait d’un élément aversif pour faire augmenter un comportement
Punition –
Retrait d’un élément appétitif pour faire diminuer un comportement
Plusieurs intervenants canins présentent à leurs clients, un mélange des méthodes traditionnelles (modèle aversif, basé sur la hiérarchie des individus d'un groupe et la vision dominant-soumis) et des méthodes scientifiques (théorie de l'apprentissage). Je m'explique.
Certains entraîneurs vont utiliser le R+ et la P+ dans une même séquence d'entraînement. Par exemple, on demande à un chien de s'asseoir:
-s'il le fait, on lui donne une gourmandise
-s'il ne le fait pas, on lui donne un bon coup d'étrangleur
Quel est l'effet psychologique de cette combinaison?
Pour bien faire comprendre mon point, je vais utiliser un parallèle:
-vous êtres au Japon. Vous devez vous rendre dans le quartier Nippori. Vous ne savez pas lire les panneaux en langue japonaise indiquant le nom des quartiers.
-je vous demande de prendre la direction du quartier Nippori. En cas de réussite, je vous donne un sushi (car vous les adorez!) à chaque embranchement qui nous mènera à bon port (R+). En cas d'échec, je vous électrocute avec un bâton électrique (P+). Comment allez-vous vous sentir? Totalement angoissé ! Vous aurez peur de vous tromper. Vous allez faire plusieurs essais et la possibilité de vous tromper est extrêmement élevée. Et plus vous serez angoissé, plus difficile sera votre réflexion.
Un signal empoisonné
De plus, se servir de la P+ comme réponse à une demande qui n'est pas obtempérée, peut empoisonner le mot ou le signal utilisé pour cette demande. Si je dis ''assis'' à un chien et que dans le cas où il ne répond pas adéquatement, j'utilise une P+, le mot ''assis'' pourra annoncer quelque chose de négatif pour le chien. Le R+, parce qu'il donne quelque chose d'agréable au chien, ne pourra jamais occasionner de peur ou d'angoisse.
Alors que:
-si j'utilise le R+ (renforcement de tout mouvement dans la bonne direction) et la P- (ignorance de tout mouvement qui va dans la mauvaise direction), le chien pourra chercher la bonne réponse à son rythme et selon le type de renforçateur utilisé. Avec le R+, il sera aidé dans la prise de décision. Aucune peut ou angoisse. La prise de décision est libre de tout parasitage. Aucune possibilité d'empoisonnement d'un signal.
Le chien qui est en période d'apprentissage, comme il ne comprend pas le langage humain, il ne peut comprendre la demande. Il doit faire une association pour que cette compréhension se produise. S'il ne se conforme pas à la demande... c'est tout simplement QU'IL NE VOUS COMPREND PAS! Aidez-le à vous comprendre en le leurrant, modelant ou capturant le bon comportement (R+). En ajoutant la P- au lien de la P+, votre chien pourra chercher la bonne réponse, sans angoisse et sans que votre relation avec lui soit parasitée.
Article du site : http://fidelecanin.over-blog.com
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Quelques conseils pour apaiser un chien anxieux
- Le 30/10/2015
- Dans comprendre le chien
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Nos compagnons à quatre pattes peuvent être anxieux, pour diverses raisons. Pour certains, c’est leur tempérament, pour d’autres, il s’agit de la marque de traumatismes passés. Quoi qu’il en soit, la peur reste un sentiment naturel face au danger. Elle peut se manifester à tout moment. Comment pouvons-nous réagir face à ces comportements ? Comment aider son chien à reprendre confiance et surmonter ses peurs ?
Apaiser par le touché
Lorsqu’un chien est effrayé, la perception de son propre corps est brouillée, impossible pour lui de se concentrer ; son attention est focalisée sur le danger qu’il croit devoir éviter. Pour lui faire retrouver une sensation de calme et d’apaisement il faut donc lui faire reprendre conscience de son corps.
Pour cela, quoi de plus efficace que quelques massages doux et bienveillants envers votre chien tremblant ? A travers caresses et massages, le chien va renouer avec ses sensations, et se recentrer.
Rien de sert de crier, de s’énerver ou même de donner des ordres… un chien inquiet n’y sera pas réceptif. Bien au contraire, cela risque d’aggraver la situation. Restez calme, bienveillant et rassurant.
Nous n’y pensons pas forcément, mais les massages sont un très bon moyen pour apaiser un chien anxieux. Le résultat est parfois immédiat. Attention cependant à ne les tenter que sur votre propre chien. En effet, l’animal doit avoir confiance en vous ; sinon, il peut se sentir menacé.
Nous savons tous à quel point les animaux de compagnie aiment les caresses. Pourtant, nous n’avons jamais eu à apprendre comment en donner. Nous le faisons intuitivement, tant cela nous paraît simple et évident.
Il s’agit en fait de micro-massages, que nous réalisons sans même nous en rendre compte. Les caresses renforcent le lien entre le maître et son chien et créent un climat de confiance. Le touché est contenant. Il permet de sécuriser l’animal, tout en lui faisant reprendre contact avec son corps. N’hésitez pas à en réaliser dès que votre chien manifeste des signes de peur comme : des tremblements, la queue entre les pattes, les oreilles basses, etc.
Parfois, rien que le fait de poser les mains sur son corps peut suffire à lui redonner confiance. Lorsque votre animal refuse de bouger, par exemple, il est recommandé de le pousser avec le plat de la main, plutôt que de le tirer par le collier. Le plus souvent le chien suivra l’impulsion. Il aura davantage l’impression d’être à l’initiative de l’action.
L’angoisse et le corps
Le stress laisse vite sa marque sur le corps. Il va se localiser principalement dans certaines zones, comme, par exemple, le cou, qui va se raidir avec l’angoisse. Il est bon de garder cela à l’esprit, afin de ne pas solliciter davantage cette zone sensible aux tensions.
C’est pourquoi promener son chien avec un collier est déconseillé si votre chien a tendance à être anxieux et à tirer sur sa laisse. En effet, les à-coups risquent de créer du stress qui viendra se loger directement dans le cou de l’animal. Tirer sur cette partie du corps ne fera qu’accentuer son sentiment d’insécurité.
Il est préférable d’utiliser un harnais, qui va contenir le chien. En effet, celui-ci utilise plusieurs points de pression, et non un seul, comme le collier.
D’un point de vue médical, le port du collier risque aussi de causer des problèmes de santé sur les jeunes chiens qui n’ont pas fini leur croissance. Il peut fragiliser la colonne vertébrale et entraîner un déséquilibre chez l’animal, surtout chez les chiens de grandes tailles.
Les massages
Il est conseillé de masser le chien avec le plat de la main, en épousant le corps de l’animal. Vous pouvez effectuer de petits cercles sur le pelage. Ces mouvements circulaires ont un effet apaisant et régénérant ; ils stimulent le système immunitaire.
Des zones spécifiques peuvent être massées pour apaiser votre chien. Les plus importantes sont le ventre et les oreilles.
Pour le ventre, posez votre main bien à plat, comme décrit plus haut. Pour les oreilles, massez doucement avec les doigts, dans le sens du poil. N’hésitez pas à toucher tout le corps de votre chien pour voir à quel endroit il aime être câliné, et insistez sur ces zones.
Linda Tellington-Jones décrit dans son livre La méthode Tellington TTouch la technique du «bandage », afin d’améliorer la perception que le chien a de son corps et de le rendre plus confiant. Elle insiste ici sur la zone du ventre pour apaiser l’animal en l’entourant avec une bande de tissu souple.
Vous voilà à présent prêt à faire face aux peurs de votre chien. Avec le temps, vous prendrez confiance et saurez instinctivement quelle partie du corps caresser pour apaiser votre compagnon à quatre pattes. Vous n’avez besoin que de vos deux mains et de votre intuition aiguisée pour l’aider à reprendre confiance en ses capacités.
N’oubliez pas que chaque chien est unique : certain aimeront être massé à un endroit, tandis que d’autres non. Laissez-le vous guider, il sera vous faire comprendre ce qui est bon pour lui. Rappelez-vous que personne ne nous a jamais appris à caresser nos animaux.
Article du site : http://www.guide-du-chien.com/